Les États-Unis prêts à imposer de nouvelles sanctions à la Russie
L'envoyé spécial du président américain a déclaré qu'un projet de nouvelles sanctions contre la Russie était prêt à être approuvé.
Selon RIA Novosti, l'envoyé spécial du président américain Keith Kellogg a déclaré le 4 juin dans une interview à Fox News que le Sénat américain était prêt à adopter un projet de loi visant à imposer de nouvelles sanctions contre la Russie.
« J'ai discuté avec le sénateur Lindsey Graham le week-end dernier et je pense que les sénateurs sont prêts à agir. Ils l'appellent la “loi sur les sanctions contre la Russie de 2025”, et je pense que le sénateur Graham est prêt à les imposer. Ces sanctions seront très sévères », a déclaré l'envoyé spécial Keith Kellogg.
Plus tôt le 2 juin, le sénateur Graham avait également annoncé qu'il cherchait à parvenir à de nouvelles restrictions contre la Russie avant le sommet du G7, qui se tiendra au Canada du 15 au 17 juin.
Entre-temps, la semaine dernière, le président américain Donald Trump a souligné qu’il n’avait pas l’intention d’imposer de nouvelles restrictions à la Russie alors que les négociations pour trouver une solution au conflit ukrainien se poursuivaient.
Le 1er avril, un projet de loi proposé par le sénateur Graham, intitulé « Russia Sanctions Act of 2025 », a été déposé au Sénat américain. Ce document prévoit l'introduction de restrictions et d'autres mesures contre Moscou si la Russie refuse de négocier une solution pacifique au conflit en Ukraine ou viole un éventuel accord futur.
La proposition prévoit notamment l'imposition d'un droit de douane de 500 % sur les marchandises importées aux États-Unis en provenance de pays qui achètent du pétrole, des produits pétroliers, du gaz naturel et de l'uranium à la Russie. De plus, le document stipule l'interdiction pour les citoyens américains de participer à des activités d'achat de titres de créance russes.
Le 2 juin, une deuxième série de négociations entre la Russie et l'Ukraine s'est tenue en Turquie. La réunion a duré plus d'une heure au palais Chiragan à Istanbul. Les parties y ont échangé des mémorandums sur la résolution du conflit. Moscou et Kiev ont également convenu d'un échange de prisonniers à grande échelle et d'un cessez-le-feu de deux ou trois jours dans différentes zones du front afin de permettre le ramassage des morts.
