Les États-Unis fourniront 140 millions de dollars supplémentaires d’aide à l’Ukraine ; l’UE est optimiste quant aux perspectives d’un Brexit ordonné.

Les États-Unis fourniront une aide supplémentaire de 140 millions de dollars à l’Ukraine.

Le président ukrainien Volodymyr Zelenskiy. Photo : AP

Le président ukrainien Volodymyr Zelenskiy a déclaré le 13 septembre que les États-Unis avaient non seulement versé 250 millions de dollars d'aide militaire à Kiev, mais qu'ils fourniraient également 140 millions de dollars supplémentaires. Lors d'une conférence de presse à Kiev, M. Zelenskiy a déclaré que l'Ukraine recevrait l'intégralité du nouveau montant annoncé la veille. Il a également salué cette aide et remercié les États-Unis pour leur soutien aux sanctions économiques contre la Russie.

Le 12 septembre, l'administration du président américain Donald Trump avait annoncé le versement de 250 millions de dollars d'aide militaire à l'Ukraine, qui avait été suspendue auparavant.

L'UE optimiste quant aux perspectives d'un Brexit ordonné

Photo : UPI

Le 13 septembre, M. Phil Hogan, qui s'apprête à prendre ses fonctions de Haut-Commissaire au Commerce de l'Union européenne (UE), a déclaré voir des raisons d'être optimiste quant à une avancée dans les négociations entre le Royaume-Uni et l'UE visant à sortir Londres de la « maison commune » européenne de manière ordonnée. Dans une interview accordée à la chaîne de télévision irlandaise RTE, M. Hogan a déclaré que les récents développements à Londres laissaient entrevoir des signes positifs dans la recherche d'une solution à la situation chaotique actuelle. Selon lui, les récents développements au Parlement britannique montrent que le processus du Brexit (sortie du Royaume-Uni de l'UE) risque de se prolonger.

Le même jour, le bureau du Premier ministre britannique a déclaré que le dirigeant du pays, M. Boris Johnson, rencontrerait le président de la Commission européenne (CE) Jean-Claude Juncker le 16 septembre pour rechercher un compromis sur le Brexit.

L'Indonésie ferme de nombreuses écoles et aéroports en raison des incendies de forêt

Des pompiers tentent d'éteindre un incendie de forêt à Kampar, Riau, en Indonésie, le 13 septembre 2019. Photo : AFP/VNA

Le 13 septembre, les autorités indonésiennes ont fermé un aéroport sur l'île de Sumatra en raison de la faible visibilité due aux incendies de forêt. Les écoles de plusieurs provinces ont également été fermées en raison du risque de fumée toxique. La visibilité a parfois chuté à 300 mètres, obligeant de nombreuses compagnies aériennes à retarder leurs vols à destination de l'aéroport principal de Pekanbaru, capitale de la province de Riau, sur l'île de Sumatra. Cela a également entraîné de nombreux retards à l'aéroport de Dumai, une autre ville de la province.

L'aggravation du brouillard entraîne la fermeture des écoles à Riau et Jambi. Les autorités sanitaires des deux provinces indiquent que plus de 300 000 personnes ont souffert de problèmes respiratoires depuis le début du brouillard. Ces dernières semaines, davantage de personnes ont consulté un médecin pour des problèmes respiratoires. Parallèlement, les autorités de la province du Kalimantan central, sur l'île de Bornéo, ont annoncé la fermeture temporaire d'environ 3 900 écoles pour protéger les élèves.

Le président américain Donald Trump. Photo : Reuters

Suite aux récents signaux positifs concernant les négociations commerciales entre les États-Unis et la Chine, le président Donald Trump a déclaré le 12 septembre (heure des États-Unis) qu'il n'excluait pas la possibilité d'accepter un accord limité avec Pékin. « Beaucoup de gens en parlent, de nombreux analystes évoquent un accord intérimaire, ce qui signifie que nous procéderons par étapes, en commençant par les points faciles. Mais rien n'est facile ni difficile, juste un accord ou pas d'accord. Mais (un accord intérimaire) est une option que j'envisagerais », a déclaré M. Trump sur CNBC.

L'annonce de M. Trump fait suite à des rapports mitigés sur la possibilité d'un accord limité entre les deux pays, ce qui a semé la confusion parmi les investisseurs, désormais nerveux à l'approche de la prochaine réunion entre les délégations américaine et chinoise début octobre.

Google dépense près d'un milliard d'euros pour régler une enquête pour fraude fiscale

Google accepte de débourser près d'un milliard d'euros pour régler un litige fiscal en France - Photo : AFP

Google a accepté de payer une amende de 500 millions d'euros (548 millions de dollars) en France pour mettre fin à une enquête pour fraude financière ouverte il y a quatre ans. L'entreprise technologique a ensuite annoncé qu'elle verserait 465 millions d'euros (514 millions de dollars) supplémentaires d'impôts au fisc français. Cette décision porte le montant total dépensé par Google pour résoudre cette affaire à près d'un milliard d'euros.

Google fait l'objet d'une enquête pour suspicion de fraude fiscale en France, pour non-divulgation de certaines de ses activités dans ce pays, selon le parquet financier français. Google, filiale d'Alphabet, a son siège européen à Dublin, en Irlande. L'entreprise paie très peu d'impôts dans la plupart des pays européens, car elle déclare l'intégralité de son chiffre d'affaires en Irlande.

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