Les États-Unis adoptent un projet de loi en faveur de Taïwan ; la Corée du Nord insiste sur le fait que le test de missile était un exercice de routine
(Baonghean.vn) - La Corée du Nord affirme que le test de missile est un exercice de routine ; Au milieu des tensions, les États-Unis adoptent un projet de loi soutenant Taiwan ; L'Iran cesse partiellement de se conformer à l'accord nucléaire... sont les nouvelles marquantes du monde au cours des dernières 24 heures.
La Corée du Nord insiste sur le fait que le test de missile est un exercice de routine, uniquement à des fins de défense
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Une arme tactique testée par la Corée du Nord dans un lieu tenu secret le 4 mai 2019. Photo : AFP/TTXVN |
Le ministère nord-coréen des Affaires étrangères a déclaré le 8 mai que le tir de missile supervisé la semaine dernière par le dirigeant Kim Jong-un était de nature purement défensive et s'inscrivait dans le cadre d'un exercice de routine. L'Agence centrale de presse coréenne (KCNA) a cité un porte-parole du ministère nord-coréen des Affaires étrangères, affirmant que les récents exercices militaires menés par l'armée nord-coréenne étaient de simples exercices de routine et ne visaient personne ni n'aggravaient la situation dans la région.
Le 4 mai, la Corée du Nord a procédé au tir d'essai d'un avion à courte portée non identifié, comprenant notamment une arme guidée tactique nouvellement développée. Ce tir viserait à démontrer la position de Pyongyang face à l'impasse des négociations nucléaires avec les États-Unis. Malgré cette initiative, les États-Unis, la Corée du Sud et le Japon ont réagi avec prudence afin de maintenir le processus de négociation avec Pyongyang.
L'Iran cesse partiellement de se conformer à l'accord nucléaire
Le président Hassan Rohani, président du Conseil suprême de sécurité iranien. Photo :Reuters. |
L'Iran a annoncé le 8 mai qu'il cesserait de mettre en œuvre certains engagements pris dans le cadre d'un accord de 2015 avec les puissances mondiales, mais a insisté sur le fait qu'il ne se retirerait pas de cet accord. Le Conseil suprême de sécurité iranien a déclaré que l'Iran ne respecterait plus les limites qu'il s'était engagé à respecter en matière d'enrichissement d'uranium et d'eau lourde dans le cadre de l'accord nucléaire de 2015 avec les puissances mondiales (Grande-Bretagne, Chine, France, Allemagne et Russie), affirmant que cette mesure était nécessaire pour « préserver ses intérêts et rétablir l'équilibre » après le retrait des États-Unis de l'accord il y a exactement un an.
"Les autres parties à l'accord ont 60 jours pour mettre en œuvre leurs engagements, notamment dans les secteurs bancaire et pétrolier", a ajouté le Conseil, faisant référence à l'engagement des cinq puissances à lever les sanctions contre l'Iran en échange de restrictions sur ses activités nucléaires.
Au milieu des tensions, les États-Unis adoptent un projet de loi soutenant Taïwan
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La dirigeante taïwanaise Tsai Ing-wen lors d'un événement commémorant le 40e anniversaire de la loi américaine sur les relations avec Taiwan - Photo : Reuters |
Les résultats du vote du 7 mai (heure américaine) ont montré que la Chambre des représentants des États-Unis a soutenu le projet de loi réaffirmant son engagement envers Taïwan avec un ratio absolu de 414 voix pour, 0 voix contre. Le projet de loi, présenté par le député républicain Eliot Engel, vise à renforcer la loi sur l'assurance de Taïwan (TRA), visant à obliger les États-Unis à considérer Taïwan comme un allié clé en dehors de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN). Après son adoption par la Chambre des représentants, la loi susmentionnée doit être votée au Sénat avant d'être soumise au président Donald Trump pour promulgation. Aucune date n'a été confirmée pour le moment.
Taïwan est un sujet sensible dans les relations entre les États-Unis et la Chine. La Chine a toujours considéré Taïwan comme une province, tandis que Washington, sous la présidence de Trump, a provoqué à plusieurs reprises la colère de Pékin en affichant son engagement envers Taïwan, notamment en matière de défense et de sécurité.
Le Sri Lanka affirme que le pays est sûr pour les touristes après les attentats
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Temple d'or de Dambulla – une destination touristique célèbre au Sri Lanka. Photo :Thrilliste |
Le président sri-lankais, Maithripala Sirisena, a appelé les pays à lever les restrictions de voyage imposées à leurs citoyens suite aux attentats meurtriers de Pâques. Il a également souligné que la sécurité nationale était assurée dans ce pays insulaire d'Asie du Sud.
Le président Sirisena a informé les diplomates et les représentants des organisations internationales présentes dans le pays des progrès des agences de sécurité sri-lankaises dans leurs opérations antiterroristes. Selon Sirisena, 95 % des terroristes impliqués dans les récents attentats ont été arrêtés ou identifiés, tandis que seuls deux ou trois suspects sont toujours portés disparus par la police. Le dirigeant s'est également dit confiant que la menace terroriste sera bientôt totalement éliminée, grâce au soutien des services de renseignement étrangers.
La Nouvelle-Zélande vise à devenir une nation à émissions nettes nulles d'ici 2050
Nouvelle-Zélande. Photo : NIWA. |
Le 8 mai, le gouvernement néo-zélandais a soumis au Parlement un projet de loi visant à faire du pays un pays à zéro émission d'ici 2050. Ce projet de loi vise à faire du pays un pays à zéro émission d'ici 2050, sans tenir compte du biométhane produit par l'élevage. L'élevage étant l'un des secteurs économiques clés de la Nouvelle-Zélande, le gouvernement ne peut se montrer trop strict et se contente d'établir une feuille de route de réduction progressive afin de ne pas affecter les moyens de subsistance de la population ni l'économie du pays.
Afin que le gouvernement puisse atteindre son objectif, le projet de loi propose également la création d'une Commission sur le changement climatique chargée de le conseiller. Il exige également que le gouvernement établisse un « budget d'émissions » pour chaque période de cinq ans, ainsi qu'un plan de mise en œuvre de ce budget afin d'atteindre l'objectif fixé d'ici 2050.