Les États-Unis continuent d'« interdire » les équipements technologiques chinois
Notamment, la nouvelle loi continue d’exiger un durcissement des conditions d’achat d’équipements informatiques en provenance de Chine pour équiper les agences gouvernementales.
Le président américain Barack Obama vient de signer un projet de loi sur les subventions aux marchés publics pour les agences gouvernementales.
Notamment, la nouvelle loi continue d’exiger un durcissement des conditions d’achat d’équipements informatiques en provenance de Chine pour équiper les agences gouvernementales.
Le président américain Obama - Photo : Reuters
Selon Reuters du 28 mars, cette loi ne permet pas à la NASA et aux agences judiciaires et commerciales d'acheter arbitrairement des systèmes informatiques sans le consentement des agences fédérales chargées de l'application de la loi.
En outre, une disposition du projet de loi de dépenses de 240 pages exige que les agences effectuent des évaluations des risques liés aux « activités de cyberespionnage et de sabotage » et consultent les forces de l’ordre lorsqu’elles envisagent des systèmes informatiques.
Cette évaluation doit inclure « tous les risques associés à un système similaire fabriqué, produit ou assemblé par une ou plusieurs entités détenues, dirigées ou subventionnées par la Chine ».
Cela signifie que le durcissement ne se limite pas aux produits informatiques importés directement de Chine, mais peut également concerner les produits chinois fabriqués dans d'autres pays. Par exemple, l'achat d'un ordinateur Lenovo fabriqué en Allemagne ou d'un téléphone Huawei conçu au Royaume-Uni.
Cet amendement reflète la position ferme des États-Unis face aux inquiétudes croissantes concernant les risques de cybersécurité qui seraient cachés dans les équipements de haute technologie en provenance de Chine.
Auparavant, un projet de loi similaire proposé par les sous-comités de la Chambre des représentants chargés de la justice, des sciences et du commerce avait été adopté le 30 septembre 2012.
Auparavant, les États-Unis avaient empêché certaines entreprises chinoises de haute technologie telles que Huawei et ZTE de participer aux appels d'offres pour fournir des infrastructures de télécommunications dans ce pays, également en raison de préoccupations concernant les problèmes de sécurité.
Selon Laodong-M