Les États-Unis sanctionnent deux des plus grandes entreprises pétrolières et gazières russes.

Ces sanctions ont été annoncées au lendemain du report d'un sommet entre le président Trump et son homologue russe Poutine, prévu à Budapest, en Hongrie, en raison du mécontentement de Washington face au manque de progrès dans la recherche d'une solution pour mettre fin au conflit en Ukraine.

S’exprimant après l’annonce par le département du Trésor américain de sanctions contre Rosneft et Lukoil, le président Trump a exprimé l’espoir que « ces sanctions très sévères » ne « dureraient pas longtemps » et que le conflit russo-ukrainien « serait résolu ».

Par ailleurs, dans une interview accordée à Fox Business News avant de faire la déclaration officielle, M. Bessent a affirmé que cette mesure est « l'une des sanctions les plus importantes que nous (les États-Unis) ayons jamais imposées à la Fédération de Russie ».

Les sanctions américaines contre Rosneft et Lukoil marquent un tournant majeur dans la politique de Trump, qui consistait jusqu'alors à ne pas imposer de sanctions à la Russie spécifiquement pour son intervention militaire en Ukraine, mais plutôt à privilégier les mesures commerciales. C'est la première fois, depuis le début de son second mandat, que le président Trump sanctionne la Russie en raison de la situation en Ukraine.

L'ambassade de Russie aux États-Unis et la mission russe auprès des Nations Unies n'ont pas encore commenté les nouvelles sanctions de Washington.

Selon le Danemark, les autres États membres de l'UE ont « retiré leurs réserves sur le 19e paquet de sanctions », déclenchant ainsi la procédure d'approbation écrite du Conseil européen. En l'absence d'objections, « le paquet sera adopté demain à 8 h 00 (23 octobre, heure locale) ».

Par le passé, les pays occidentaux ont imposé à plusieurs reprises des sanctions à la Russie en lien avec le conflit russo-ukrainien. Moscou s'est opposé à ces sanctions et a pris des contre-mesures.