Les États-Unis et la Corée du Sud mèneront des exercices militaires conjoints en août.
Un haut responsable sud-coréen a déclaré hier (20 juillet) que l'exercice militaire américano-sud-coréen se déroulera comme prévu en août 2019.
Le responsable a également rejeté l'accusation de la Corée du Nord selon laquelle ces exercices militaires violaient un accord entre le président américain Trump et le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un.
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| Avions militaires américains et sud-coréens lors de l'exercice conjoint annuel Foal Eagle. Photo : AP. |
Choi Jong-kun, secrétaire à la planification de la paix du président sud-coréen Moon Jae-in, a déclaré que cet exercice n'était pas une provocation mais visait à renforcer l'alliance entre les États-Unis et la Corée du Sud. Il a précisé que l'exercice du mois prochain consisterait principalement en simulations informatiques et n'impliquerait aucun déploiement de troupes au sol.
Il y a quelques jours, un porte-parole du ministère nord-coréen des Affaires étrangères a déclaré que la décision américaine de mener ces exercices constituait une violation flagrante des accords conclus par les dirigeants américain et nord-coréen lors du sommet de Singapour en 2018, et que cette initiative compromettait toute possibilité de reprise des négociations nucléaires entre la Corée du Nord et les États-Unis. Le porte-parole a ajouté que « l’abandon unilatéral des engagements américains » avait contraint la Corée du Nord à reconsidérer son engagement à procéder à des essais d’armes nucléaires et de missiles balistiques intercontinentaux.
Le secrétaire d'État américain Mike Pompeo a rejeté les accusations de la Corée du Nord selon lesquelles les exercices militaires annuels conjoints entre les États-Unis et la Corée du Sud violent un accord conclu entre le dirigeant Kim Jong-un et le président américain Donald Trump. Il a indiqué que des pourparlers techniques entre les États-Unis et la Corée du Nord pourraient avoir lieu d'ici deux à trois semaines.



