2012 : Plus de 2 500 sites Web vietnamiens ont été attaqués par des pirates informatiques
Selon la dernière enquête de Microsoft, en 2012, 2 500 sites Web vietnamiens ont continué d'être la cible d'attaques de pirates informatiques.
Photo d'illustration.
Lors de la Journée de la sécurité de l'information 2012 organisée par l'Association sud-vietnamienne pour la sécurité de l'information (VNISA) à Hô-Chi-Minh-Ville le 16 novembre, de nombreux experts en sécurité des réseaux ont partagé le même diagnostic sur la situation de la sécurité de l'information dans le monde et au Vietnam l'année dernière. Si les événements marquants n'ont pas été nombreux, les intrusions et les pratiques de spéculation utilisant les hautes technologies et Internet sont restées courantes.
M. Trinh Ngoc Minh, vice-président de l'Association sud-africaine de sécurité de l'information, a déclaré que le silence observé dans le monde de la sécurité au cours de l'année écoulée induit facilement en erreur, voire même un silence effrayant. Le risque d'incidents informatiques aux conséquences et aux dommages croissants, pouvant même faire penser à une cyberguerre, est plus évident que jamais.
Le Vietnam, avec son faible investissement en matière de sécurité informatique, sera exposé à de nombreux risques. En 2012, notamment, non seulement les sites web d'entreprises et du gouvernement, mais aussi ceux de grandes entreprises de sécurité vietnamiennes ont été attaqués.
Cette année, le nombre d'ordinateurs infectés par des logiciels malveillants ne montre pas non plus de signes de diminution (18,1/1000 ordinateurs), ce sont des « bombes » dans le système d'information qui ne peuvent être éliminées.
Selon M. Minh, pour assurer la sécurité de l'information, il ne faut pas attendre qu'un incident se produise pour trouver une solution, mais il faut préparer le système en profondeur.
Pour résoudre le problème de la sécurité informatique au Vietnam, M. Ngo Viet Khoi, directeur des ventes de Trend Micro Vietnam, a déclaré qu'outre la sensibilisation des entreprises, il était nécessaire de former des ressources humaines professionnelles dans ce domaine. De plus, la recherche et le développement progressifs d'outils de protection entièrement nationaux devraient être mis en œuvre. Les agences et les entreprises devraient envisager des solutions de défense multicouches et investir dans des technologies nationales de pointe.
Selon (TTXVN) - VT
