En 2016, un tiers des journalistes tués dans le monde l’ont été en Syrie.
Selon un récent rapport du Comité pour la protection des journalistes (CPJ), moins de journalistes ont été tués en 2016 que les années précédentes, a rapporté TNHK.
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Le rapport indique que 48 journalistes sont morts en 2016, assassinés, pris entre deux feux, touchés par des bombes dans des zones de guerre ou confrontés à des dangers dans l’exercice de leur travail.
Dans les régions du Moyen-Orient déchirées par la guerre, plus de la moitié des journalistes tués dans l'exercice de leurs fonctions se trouvent en Syrie, au Yémen ou en Irak. La Syrie est à elle seule le pays le plus meurtrier au monde, avec 14 cas recensés cette année.
Le rapport du CPJ indique que même dans les endroits où les journalistes sont rarement la cible d'assassinats, la censure et l'intimidation sont courantes, comme en Turquie, qui compte un tiers des journalistes emprisonnés dans le monde.
Selon les données du CPJ, neuf journalistes tués sur dix étaient locaux et non étrangers, une tendance cohérente avec les années précédentes.
Du côté des groupes politiques, l'organisation État islamique (EI) arrive en tête avec plus de la moitié des journalistes tués par ce groupe terroriste extrémiste en 2016.
Bien que le nombre total de journalistes tués ait diminué par rapport aux années précédentes, les raisons de cette baisse restent floues, selon Courtney Radsch, directrice du plaidoyer du CPJ. « On peut supposer que les conflits sont devenus extrêmement dangereux pour les journalistes, et que moins de journalistes travaillent dans les zones de guerre », a-t-elle déclaré.
Selon Vietnamplus