Année scolaire 2018-2019 : Les frais de scolarité pour de nombreuses filières ont fortement augmenté.
Le décret 86/2015/ND-CP du Gouvernement stipule le mécanisme de collecte et de gestion des frais de scolarité des établissements d'enseignement du système éducatif national et les politiques d'exemption et de réduction des frais de scolarité, le soutien aux coûts d'apprentissage, la feuille de route de l'année scolaire 2015-2016 à l'année scolaire 2020-2021.
En conséquence, le plafond des frais de scolarité universitaires augmentera chaque année scolaire. Plus précisément, pour l'année scolaire 2018-2019, les universités publiques autofinancées pour leurs dépenses courantes et d'investissement augmenteront leurs frais de scolarité de 100 000 à 200 000 VND par mois et par étudiant par rapport à l'année scolaire précédente, selon le domaine d'études.
Par exemple, les frais de scolarité pour l'année scolaire 2018-2019 en sciences sociales, économie, droit, agriculture, foresterie et pêche augmenteront de 1 850 000 VND maximum par mois et par étudiant. Les frais de scolarité pour l'année scolaire 2018-2019 en sciences naturelles, ingénierie, technologie, éducation physique, sport, hôtellerie et tourisme augmenteront de 2,2 millions de VND maximum par mois et par étudiant. Les frais de scolarité pour la formation médicale et pharmaceutique augmenteront de 4,6 millions de VND maximum par mois et par étudiant.

Pour les universités qui n'ont pas encore couvert leurs dépenses courantes et d'investissement (établissements non publics), le plafond des frais de scolarité pour l'année scolaire 2018-2019 pour les filières susmentionnées augmentera respectivement de 810 000 VND/mois/étudiant, 960 000 VND/mois/étudiant et 1 180 000 VND/mois/étudiant.
Récemment, le ministère de l'Éducation et de la Formation a également proposé de supprimer l'exemption des frais de scolarité pour les étudiants en sciences de l'éducation. Les résultats d'une enquête menée par ce ministère ont montré que cette exemption est l'un des principaux facteurs d'attraction pour près de 50 % des étudiants en sciences de l'éducation. Toutefois, elle a un impact négatif sur l'insertion professionnelle des étudiants.


