L’OTAN déclare : « Il n’y a rien à craindre de la Russie ! »
L'OTAN n'a rien à craindre de la Russie qui supervise ses plus grands exercices militaires depuis 20 ans, a souligné un amiral américain, car l'événement est conçu pour montrer à Moscou à quelle force redoutable elle fait face.
L'amiral américain James Foggo.
L'amiral James Foggo, chef des forces navales américaines en Europe et en Afrique, a déclaré que le nombre et les capacités de 50 000 soldats, marins, aviateurs et marines ainsi que l'équipement et la technologie supérieurs des 29 pays membres de l'OTAN participant à l'exercice pourraient dissuader la Russie de toute action militaire.
Selon Express, alors que l'OTAN autorise les observateurs russes à assister aux exercices en Norvège, la Russie n'a pas invité d'observateurs de l'OTAN à surveiller ses exercices militaires.
« Deux Russes sont venus voir ce qui se passait sur la plage. Je pense qu'ils diraient : "Waouh, l'OTAN est unie, l'OTAN est forte. C'est ce que nous voulons que les observateurs voient, car cela a l'effet dissuasif nécessaire », a souligné l'amiral américain. Le plus grand exercice de l'OTAN depuis 20 ans, appelé Trident Juncture, vise à tester un scénario où un pays de l'OTAN est attaqué et le reste de l'alliance vient à son secours, conformément à l'article 5 du traité de l'OTAN.
L'exercice mobilise également 10 000 véhicules, 250 avions et 65 navires de guerre, dont le porte-avions américain Harry S. Truman. La Grande-Bretagne, qui dirige une brigade multinationale lors de cet exercice principal de tirs réels, a déployé 2 800 soldats, 250 véhicules blindés, quatre navires de guerre de la Royal Navy et quatre avions de chasse Hawk.
Cet exercice intervient environ un mois après que la Russie a organisé son plus grand exercice militaire depuis la guerre froide.
La Russie a annoncé qu'elle mènerait des exercices de missiles dans les eaux internationales au large des côtes norvégiennes, à proximité du lieu où l'OTAN organise des exercices militaires - une décision considérée comme une réponse aux exercices militaires massifs de l'OTAN.