Si les États-Unis se retirent de l’OTAN, l’Europe ne sera pas en mesure d’affronter militairement la Russie.

Exercice de l'OTAN en Estonie. Photo : Getty

Plusieurs scénarios sont notamment envisagés en cas d'attaque russe contre l'un des pays de l'alliance militaire. Parmi eux, l'occupation de la Lituanie et d'une partie de la Pologne par la Russie, obligeant l'OTAN à invoquer l'article 5 de la charte de l'alliance, qui prévoit une réponse collective à une attaque contre l'un de ses États membres.

Cependant, selon les experts, repousser l'offensive militaire russe se heurtera à de nombreux obstacles. Par conséquent, à l'heure actuelle, les forces de l'Alliance en Europe ne suffisent qu'à former une division, et en cas de mobilisation d'urgence, l'Alliance nord-atlantique, sans le soutien des États-Unis, ne pourrait contre-attaquer la Russie qu'avec un seul corps d'armée.

Parallèlement, pour obtenir la supériorité numérique, il est nécessaire de disposer de quatre corps d'armée, dotés de chars et de véhicules de combat modernes. De plus, les forces terrestres de l'Alliance nord-atlantique en Europe manquent d'équipements aériens, qui ne suffisent actuellement qu'à couvrir les bases aériennes, et non à alimenter l'armée de terre et les autres infrastructures militaires.

De plus, selon NI, dans quelques jours de combats, il y aura une pénurie de munitions, notamment de « bombes intelligentes », pour combattre simultanément dans les mers Baltique, Noire et Méditerranée.

La publication conclut que les États-Unis sont un membre clé de l'OTAN et que sans l'aide de Washington, l'Europe ne sera pas en mesure d'affronter la Russie, et si les États-Unis décident de se retirer de l'alliance, l'UE ne sera pas en mesure de surmonter les dommages causés par le conflit.