La Russie exprime ses profonds regrets pour l'entrée par erreur d'un avion militaire dans l'espace aérien sud-coréen

« La partie russe nous a informés que la récente violation de l'espace aérien sud-coréen par un avion militaire russe était involontaire et pourrait avoir été causée par une erreur technique », a déclaré aujourd'hui la présidence sud-coréenne dans un communiqué. Le message a été transmis hier par un attaché militaire russe à un responsable du ministère sud-coréen de la Défense.

Dans son message, la Russie a exprimé ses « profonds regrets » concernant l'incident, affirmant qu'un problème technique sur l'avion d'alerte précoce A-50 pourrait avoir entraîné une déviation de l'avion de sa route initiale. « La Russie a indiqué que le vol faisait partie d'un exercice militaire conjoint avec la Chine et que si l'avion avait suivi la route prévue, l'incident ne se serait pas produit », a indiqué la Maison Bleue dans un communiqué.

Selon Yoon Do-han, secrétaire principal du président sud-coréen, le ministère russe de la Défense s'est engagé à ouvrir une enquête et à prendre les mesures nécessaires.

« La Russie affirme qu'elle respecte toujours le droit international coréen. Elle espère également que ses relations avec la Corée ne seront pas entravées par cet incident. Pour éviter que des incidents similaires ne se reproduisent, Moscou souhaite établir un canal de communication d'urgence entre les forces aériennes des deux pays », a déclaré M. Yoon.

Le 23 juillet, la Corée du Sud a accusé trois avions russes, dont deux bombardiers Tu-95 et un avion d'alerte avancée A-50, d'avoir pénétré dans sa zone d'identification de défense aérienne (ADIZ). L'A-50 a survolé l'espace aérien sud-coréen au-dessus des îles Dokdo/Takeshima. Selon un responsable anonyme, la Corée du Sud a tiré 360 coups de semonce pour repousser les avions russes.