La Russie accuse les États-Unis d'encourager la Géorgie à s'opposer à elle
Les dirigeants américains n’ont pas pleinement pris conscience de l’étendue de leur responsabilité dans la promotion du sentiment antirusse en Géorgie.
Le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Alexandre Loukachevitch, a formulé cette critique le 6 juin, suite à une déclaration faite par la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton lors d'une visite dans la ville de Batoumi, en Géorgie.
Chars participant à la guerre en Ossétie du Sud en 2008. (Photo extraite d'un clip YouTube)
Mme Clinton a déclaré que Washington envisageait de continuer à coopérer avec la Géorgie dans le secteur de la défense et de soutenir le pays dans son adhésion à l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) et a également appelé la Russie à retirer ses troupes des régions géorgiennes d'Abkhazie et de Tskhinvali.
Selon M. Loukachevitch, le fait que de hauts dirigeants américains aient fait des déclarations en faveur du président Mikhaïl Saakachvili, qui a répandu de fausses allégations selon lesquelles la Russie « occupait » la Géorgie, a « attisé » le désir de vengeance de Tbilissi, montrant que Washington n'avait pas tiré les leçons nécessaires de la guerre de cinq jours qui a eu lieu en 2008 en Ossétie du Sud.
Le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a souligné que, fortement encouragé par les États-Unis et certains pays occidentaux qui ont promis d'admettre la Géorgie dans l'OTAN et massivement approvisionné en armes étrangères, Tbilissi a agi « de manière indiscriminée et irresponsable » en menant une aventure militaire en Ossétie du Sud, coûtant la vie à des centaines de civils et de soldats russes en mission de maintien de la paix dans ce pays.
Après la guerre des Cinq Jours de 2008, la Géorgie a rompu ses relations diplomatiques avec la Russie. Entre-temps, Moscou a reconnu l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie, deux entités séparatistes de la Géorgie.
Selon (Vietnam+) - DT