La Russie estime que l’OTAN veut ouvrir un deuxième front contre Moscou en Transcaucasie.

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré que l'OTAN avait choisi une nouvelle direction pour affronter la Russie.

« L'OTAN a pour tâche maximale d'ouvrir un deuxième front en Transcaucasie contre la Russie et, en général, de « mettre le feu » à la région une fois de plus », a déclaré Maria Zakharova.

Selon Mme Zakharova, cette alliance militaire n'est pas satisfaite de la politique de la Russie visant à stabiliser la région.

Plus tôt, le 19 mars, le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, s'est rendu à Erevan et a appelé l'Arménie et l'Azerbaïdjan à signer un accord « qui ouvrira la voie à la normalisation des relations entre les pays ».

Dans le même temps, le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan a mis en garde contre le risque d'une attaque de l'Azerbaïdjan si un compromis n'est pas trouvé sur la restitution de certains territoires azerbaïdjanais que l'Arménie contrôle depuis les années 1990.

Le Premier ministre Nikol Pashinyan a appelé à des efforts rapides pour délimiter la frontière avec l'Azerbaïdjan voisin afin d'éviter un nouveau conflit, « qui pourrait éclater au cours du week-end ».

Il a souligné que la démarcation des frontières devrait être fondée sur la reconnaissance mutuelle de l’intégrité territoriale de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan sur la base de l’ancienne carte soviétique de 1991, lorsque les deux pays faisaient partie de l’Union soviétique.

Concernant ces questions, le porte-parole du président russe, Dmitri Peskov, a déclaré que les efforts de l'OTAN pour étendre son influence ne sont pas susceptibles de créer davantage de stabilité dans la région du Caucase.