La Russie, l'Iran et la Chine soutiennent le rétablissement de l'accord sur le nucléaire.
La Russie, la Chine et l'Iran ont maintenu leur soutien à l'accord sur le nucléaire iranien (Plan d'action global commun, JCPOA) et leur position est restée inchangée après le retrait des États-Unis de cet accord. Telle est la déclaration conjointe publiée par les trois pays à l'ordre du jour de la 6e réunion du Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique.

Auparavant, l'AFP avait cité des sources diplomatiques selon lesquelles la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni (le trio de l'UE) avaient officiellement soumis au Conseil des gouverneurs de l'AIEA une résolution condamnant ce qu'ils appelaient « l'escalade nucléaire » de l'Iran.
« Nos pays ont toujours soutenu fermement et sans relâche l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien (JCPOA)... Notre soutien à cet accord n’a pas changé depuis 2018, date à laquelle les États-Unis s’en sont retirés unilatéralement et illégitimement, et l’imposition de sanctions unilatérales illégales et la mise en œuvre d’une politique de pression maximale sur l’Iran ont marqué un tournant pour l’accord », ont déclaré les trois pays dans un communiqué conjoint, cité par l’agence de presse Tasnim.
La Russie, la Chine et l'Iran ont réaffirmé avoir tout mis en œuvre pour rétablir l'accord nucléaire et ont déploré que les membres occidentaux de cet accord aient choisi une voie différente, malgré les promesses qu'ils avaient faites auparavant.
Les parties à la déclaration conjointe ont souligné leur conviction que les dispositions du JCPOA restent en vigueur et ont noté que la pleine mise en œuvre de l'accord nucléaire pourrait désormais lever la plupart des obstacles au programme nucléaire pacifique de Téhéran, tandis que le Secrétariat de l'AIEA disposerait d'un outil de surveillance plus étendu. De plus, selon les trois pays, « il ne fait aucun doute que l'accord nucléaire, une fois pleinement mis en œuvre, contribuera à limiter et à réduire les tensions ».


