Russie : Le projet américain de se retirer du traité FNI met le monde en danger.
(Baonghean.vn) - Le 22 octobre, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a affirmé que le pays rejetait catégoriquement les accusations américaines selon lesquelles Moscou aurait violé le Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI).
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| Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Photo : AP |
Selon M. Peskov, l'intention du président Donald Trump de se retirer du traité FNI est extrêmement préoccupante, car cette mesure rend le monde plus dangereux.
S'adressant aux journalistes, M. Peskov a souligné : « Nous nous opposons fermement aux affirmations selon lesquelles la Russie violerait le traité FNI. La Russie a toujours respecté les termes de ce traité. Et nous estimons que l'intention de se retirer de ce document est préoccupante, car cette mesure, si elle était prise, rendrait le monde plus dangereux. »
Toutefois, M. Peskov a fait remarquer que Washington n'avait jusqu'à présent pris aucune mesure pour encourager le retrait de l'accord.
« Je tiens à souligner que le document lui-même prévoit la procédure de retrait de cet accord. Jusqu'à présent, les États-Unis n'ont entrepris aucune action concrète, conformément aux dispositions du document, pour se retirer de l'accord », a déclaré le porte-parole du Kremlin.
Le représentant du Kremlin a également affirmé que la Russie n'attaquerait jamais en premier, même en cas de menace nucléaire. Cependant, M. Peskov a souligné que la Russie serait contrainte d'agir pour rétablir l'équilibre des forces militaires si les États-Unis se retiraient du traité FNI et se lançaient dans le développement de nouveaux missiles.
Le même jour, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a annoncé que Moscou attendait de Washington qu'il explique son plan de retrait de ce traité historique de l'époque de la guerre froide, signé pour retirer les missiles nucléaires d'Europe.
Le week-end dernier, le président Trump a annoncé que les États-Unis se retireraient du traité FNI, accusant la Russie de violer ce document, une décision qui a suscité des avertissements de représailles de la part de Moscou.
Le conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, John Bolton, est actuellement en visite de deux jours à Moscou et discutera de la question avec les responsables du pays hôte.



