La Russie n'accepte pas que les États-Unis parlent en termes d'ultimatum

Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré que Moscou « n'accepte aucune tentative de parler à la Russie dans le langage des ultimatums, d'appliquer des pressions et des sanctions militaires et politiques contre la Russie, comme cela est discuté à Washington ».

Détruire les missiles en vertu du traité FNI.

A l'occasion du 30e anniversaire de la signature du traité FNI, le Département d'information du ministère russe des Affaires étrangères a déclaré que le pays se conformerait à toutes les conditions du traité FNI tant que les Etats-Unis se conformeraient au traité, et que la Russie était prête à mener un dialogue professionnel avec Washington.

Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré que Moscou « n'accepte aucune tentative de parler à la Russie dans le langage des ultimatums, d'appliquer des pressions et des sanctions militaires et politiques contre la Russie, comme cela est discuté à Washington ».

Plus tôt, le secrétaire d'État adjoint américain Thomas Shannon a déclaré dans une interview aux médias que les États-Unis étudiaient une solution militaire pour établir un système de missiles à moyenne portée au cas où la Russie violerait le FNI, mais étaient prêts à abandonner cette activité si Moscou revenait au respect du traité.

Dans le même temps, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Ryabkov, a déclaré que le déploiement américain en Pologne en 2018 des complexes Aegis Ashore constituait une grave violation du traité FNI.

Il y a trente ans, le 8 décembre 1987, Mikhaïl Gorbatchev et le président américain Ronald Reagan signaient le Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI). Récemment, les deux parties se sont mutuellement accusées à plusieurs reprises de violation de ce traité.

« Je crois qu'avec de la bonne volonté, les problèmes de contrôle peuvent être résolus. Il est clair que ce problème n'est pas seulement technique, mais aussi et surtout politique. Et maintenant, la politique doit avoir son mot à dire », a déclaré M. Gorbatchev.

Selon Spoutnik