La Russie révèle à nouveau le faux nom des «Casques blancs»
Une vidéo publiée par les Casques blancs prétendant montrer une attaque aux armes chimiques à Idlib a été rapidement supprimée.
L'agence de presse russe TASS a rapporté que le groupe de volontaires des Casques blancs a publié des vidéos de ce qu'il dit être le traitement des victimes d'attaques chimiques en Syrie.
Cependant, les médias syriens ont rapidement reconnu les faux détails et ont réalisé des vidéos de démystification.
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Les Casques blancs aspergent d'eau un garçon qui aurait été attaqué avec une arme chimique. |
Des volontaires des Casques blancs transportent des tuyaux d'arrosage pour arroser des personnes, notamment des hommes et des enfants, qui auraient été touchés par des armes chimiques.
Cependant, plusieurs membres des Casques blancs ont été identifiés à la fois comme travailleurs humanitaires et comme victimes dans diverses vidéos.
Dans une vidéo, une « victime d'une arme chimique » est soignée par aspersion d'eau sur le corps et le visage, puis transportée sur une civière jusqu'à une ambulance. Mais dans d'autres vidéos, elle redevient une personne en bonne santé courant soigner d'autres victimes.
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« Une personne, deux rôles » ? |
La vidéo a été initialement publiée sur le site de partage YouTube, mais a ensuite été supprimée pour violation du règlement du site. D'autres utilisateurs l'ont également partagée sur leurs pages personnelles.
Une autre victime a été transportée sur une civière et une ambulance... deux fois : une fois avec sa chemise déboutonnée, une fois avec sa chemise boutonnée.
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La victime... a été emmenée à l'ambulance à deux reprises. |
Les incohérences dans les vidéos diffusées par les Casques blancs sont de plus en plus illogiques, contradictoires et… dénuées d’investissement.
En juillet 2018, plus de la moitié des membres des Casques blancs et leurs familles ont été évacués de Syrie par Israël à la demande des États-Unis, du Canada et des pays européens.
Selon le ministère jordanien des Affaires étrangères, 422 personnes ont été évacuées vers leur pays, bien que l'accord initial pour l'évacuation prévoyait 800 personnes. Le groupe de volontaires a attiré l'attention en Syrie après avoir publié des vidéos d'enfants secourus en Syrie après des frappes aériennes présumées du gouvernement syrien.
Cependant, ces vidéos ont été ultérieurement révélées comme étant une mise en scène, notamment le traitement des victimes de l'attaque chimique. Les victimes présentes dans les vidéos ont été extraites des décombres, mais ont pu prendre des selfies avec les secouristes et ne présentaient aucune blessure ni douleur.
| Extrait vidéo montrant des Casques blancs dénoncés pour avoir organisé une attaque à l'arme chimique : |
L'agence de presse syrienne SANA a déclaré que bien que la situation à Idlib revienne progressivement à la normale après que la Russie et la Turquie ont conclu un accord, les incidents mis en scène visent toujours à créer une excuse pour que les États-Unis et les pays occidentaux lancent à nouveau des frappes de missiles sur la Syrie.
La veille, Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, avait également déclaré que le groupe terroriste du Front al-Nosra continuait de fournir des armes chimiques aux terroristes d'Idlib. Elle a également averti qu'une attaque chimique pourrait être imminente, impliquant les Casques blancs.
Entre-temps, le Centre de réconciliation russe en Syrie a annoncé le 11 septembre avoir reçu des informations de civils selon lesquelles les forces de l'opposition filmaient de fausses vidéos d'attaques aux armes chimiques dans la ville de Jisr al-Shugur, dans la province d'Idlib.
L'armée russe a déclaré que les forces de l'opposition avaient apporté deux conteneurs d'agents chimiques à base de chlore dans la ville pour donner à ce terrain une apparence « naturelle ».
