La Russie veut que Trump envoie une invitation officielle à Poutine
Le ministre russe des Affaires étrangères a déclaré que puisque M. Trump avait lancé une invitation à rencontrer le président russe, la partie américaine devait prendre des mesures pour concrétiser la proposition.
Le président américain Donald Trump, à droite, et le président russe Poutine se rencontrent en marge du sommet du G20 en Allemagne en 2017. Photo :La Colline. |
« Le président américain Donald Trump a invité à plusieurs reprises le président russe Vladimir Poutine à se rendre à la Maison Blanche lors d'appels téléphoniques le mois dernier et la Russie attend que les États-Unis officialisent l'invitation. »MoustacheNouvellesLe ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, l'a déclaré aujourd'hui.
Selon le ministre russe des Affaires étrangères, lors d'un appel téléphonique le 20 mars,président des États-Unisa déclaré qu'il serait heureux de rencontrer M. Poutine enLa Maison Blanche est prête à accepter une nouvelle visite en Russie.
Nous faisons savoir à nos collègues américains que la Russie ne souhaite pas s'imposer, mais nous ne voulons pas non plus être impoli. Si le président américain fait une proposition, nous agissons en gardant à l'esprit qu'il la traduira en actions concrètes.grand-pèrea déclaré Lavrov.
M. Lavrov a estimé que la déclaration de M. Trump sur Twitter selon laquelle il souhaitait de bonnes relations avec la Russie était « mieux que rien ».
Après l'appel de M. Trump pour féliciter M. Poutine pour sa réélection le 20 mars, les relations russo-américaines se sont soudainement dégradées. Les États-Unis ontLa Russie a expulsé 60 diplomates russes et fermé le consulat russe à Seattle, suite à l'implication présumée de Moscou dans l'empoisonnement de l'ancien agent double Sergueï Skripal et de sa fille au Royaume-Uni. La Russie a réagi par des mesures similaires.
Suivant,Les États-Unis menacent de sanctionner la Russie pour son soutienLe gouvernement syrien a utilisé du gaz sarin et du chlore sur des civils à Douma le 7 avril, tuant des dizaines de personnes. Cependant, Damas a nié cette accusation. Le 14 avril, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont lancé 105 missiles sur trois cibles qu'ils accusaient d'être liées à des armes chimiques en Syrie. La Russie a critiqué cette initiative occidentale, la qualifiant d'agression et de violation du droit international.