La Russie et le Japon pourraient tenir un sommet cette année
Le Premier ministre japonais s'est dit prêt à rencontrer le président russe Poutine, prévu vers novembre-décembre de cette année, et a affirmé l'importance de ce sommet.
Le 14 septembre, le Premier ministre japonais Shinzo Abe s'est dit prêt à rencontrer le président russe Vladimir Poutine, attendu vers novembre-décembre de cette année, et a affirmé l'importance de ce sommet.
Lors d'un débat télévisé avec les candidats à l'élection présidentielle du Parti libéral-démocrate (PLD) au pouvoir le 20 septembre, le Premier ministre Abe a souligné l'importance des négociations à venir entre les dirigeants des deux pays.
Le 12 septembre, lors de la session plénière du quatrième Forum économique oriental (FEO) en Russie, le président Poutine avait proposé de signer un traité de paix avec le Japon d'ici la fin de l'année sans aucune condition préalable.
Entre-temps, le Premier ministre japonais a accepté de modifier son approche, affirmant sa détermination à collaborer avec le dirigeant russe pour promouvoir la signature d'un traité de paix entre les deux pays. M. Abe a toutefois déclaré que le président Poutine et lui-même étaient parfaitement conscients que cela ne serait pas facile à réaliser.
Le Premier ministre Abe a affirmé que la question de la souveraineté sur les territoires contestés, que Moscou appelle les Kouriles du Sud, tandis que Tokyo appelle les Territoires du Nord, doit être résolue avant que les deux pays ne signent officiellement un traité de paix, mettant fin à l'hostilité entre les deux parties.
Le dirigeant japonais a déclaré que Tokyo devait enquêter sur la position de Moscou et que, bien sûr, la position de Tokyo était de résoudre le conflit territorial et de conclure ensuite un traité de paix.
Le conflit territorial a empêché les deux pays de signer un traité de paix après la Seconde Guerre mondiale, ce qui a gravement affecté leurs relations diplomatiques et commerciales bilatérales. Le Japon et la Russie ont fait preuve de bonne volonté pour résoudre ce conflit en promouvant des activités économiques conjointes sur l'archipel.