La Russie affirme que les États-Unis utilisent un levier financier pour saboter le travail de l'ONU
(Baonghean.vn) - Washington tente d'entraver le travail des Nations Unies non seulement en créant des obstacles aux visas pour les membres des délégations mais aussi en ignorant ses engagements à contribuer au budget de l'organisation, a critiqué le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué publié le 13 octobre.
![]() |
Siège des Nations Unies. Photo : TASS |
Il convient de noter que les États-Unis sont en retard de paiement depuis longtemps. Leur dette envers le budget ordinaire de l'ONU dépasse le milliard de dollars. Les tentatives manifestes de Washington de saboter le travail de cette organisation sont évidentes : outre sa politique imprévisible et inégale d'octroi de visas aux membres des délégations américaines, Washington use également de moyens de pression financiers », a affirmé le ministère.
Cette situation a contraint le Secrétariat de l'ONU à recourir à des mesures d'austérité. Par exemple, à partir de mi-octobre 2019, le Conseil de sécurité et l'Assemblée générale de l'ONU ne tiendront plus que deux réunions par jour, de 10 h à 13 h et de 15 h à 18 h, alors qu'auparavant les diplomates se réunissaient généralement le soir et tard dans la nuit.
En outre, le volume de documents traduits dans les six langues officielles des Nations Unies sera limité. L'ONU réduira ses dépenses en électricité, en climatisation et en services de sécurité.
Moscou a souligné l'importance pour les États membres de l'ONU de verser ponctuellement leurs contributions au budget de l'ONU afin d'assurer le bon fonctionnement de l'organisation. « La Russie, quant à elle, fait partie des pays qui contribuent financièrement. Elle remplit toutes ses obligations financières à temps en versant l'intégralité de ses contributions », a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères.
Le 8 octobre, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Gutteres, avait averti les États membres que les États-Unis étaient confrontés à une grave crise financière et avait appelé les membres à payer leurs cotisations annuelles.