La Russie s'apprête à tester un super missile capable de pénétrer le bouclier américain.

La Russie devrait procéder d'ici la fin de l'année à un tir d'essai d'un missile balistique intercontinental RS-28 de nouvelle génération, à ogive nucléaire, capable de pénétrer les systèmes de défense américains modernes.

Le missile RS-28 Sarmat a été présenté lors du défilé militaire russe sur la place Rouge à Moscou en 2016. Photo : Getty

SelonSpoutnikAprès plusieurs reports, la Russie devrait procéder, dans le courant de l'année, à un tir d'essai du missile balistique intercontinental RS-28 Sarmat sur le site d'essais de Plesetsk, dans le nord-ouest du pays. Les essais précédents avaient été reportés en raison de l'indisponibilité du lanceur et des systèmes de missiles.

Selon l'armée russe, si les essais sont concluants, le RS-28 entrera en service entre 2019 et 2020. Ce missile est considéré comme un super missile, capable de pénétrer n'importe quel système de défense antimissile, y compris les boucliers antimissiles américains modernes, et même de « rayer » un pays entier de la carte.

Le missile RS-28 a une vitesse de vol de 7 km/s et une portée de lancement allant jusqu'à 11 000 km, ce qui signifie que la Russie peut lancer des missiles sur le Royaume-Uni et de nombreux autres pays européens, ainsi que sur des villes situées sur les côtes est et ouest des États-Unis.

Le missile RS-28 peut transporter des ogives d'une puissance allant jusqu'à 40 mégatonnes, soit 2 000 fois plus puissantes que les bombes atomiques larguées par les États-Unis sur les villes japonaises d'Hiroshima et de Nagasaki en 1945.

Les premiers essais du RS-28, initialement prévus l'an dernier, ont été reportés. De nouveaux reports ont suivi en mars et avril de cette année. L'OTAN désigne le RS-28 sous le nom de Satan 2. Ces missiles remplacent les missiles R-36 Voevoda, que l'OTAN appelle Satan depuis les années 1970.

Selon Dan Tri