La Russie révèle un secret surprenant concernant un missile nord-coréen

August 7, 2016 11:09

Quels succès les Nord-Coréens ont-ils remportés dans le domaine de la fabrication de missiles, comment ces succès ont-ils été obtenus et qui a aidé la Corée du Nord à maîtriser des technologies aussi complexes ?

La Corée du Nord vient de procéder à un tir d'essai de missile depuis une zone de la province du Hwanghae du Nord.Le directeur du Centre scientifique et expérimental de l'Agence spatiale nord-coréenne, Kwan Hyun Il, a annoncé que le pays augmenterait le nombre de lancements de satellites, malgré les sanctions internationales (la Corée du Nord a actuellement deux satellites en orbite).

M. Kwan a également déclaré que le pays conquérirait la Lune dans dix ans, tout en soulignant que la Corée du Nord projetait également de conquérir d'autres planètes. Autre point important de la déclaration du directeur : Pyongyang a réalisé de nombreuses avancées dans la conception de missiles à longue portée capables de détruire n'importe quelle cible et même d'atteindre le territoire américain.

Nga tiet lo bi mat kinh ngac ten lua Trieu Tien
Photo : Ahn Young-oon / AP

Voici un aperçu du programme de missiles nord-coréen, tiré d'un article de l'expert militaire russe Vladimir Khrustalev, publié dans le journal « Lenta.ru » (Russie). Les photos et les légendes de l'article sont de l'auteur, les parenthèses de clarification sont de la traductrice.

Les missiles nord-coréens sont devenus le spectre médiatique favori du reste du monde. De nombreux mythes, propagandes, contre-propagandes et parfois même de pures inventions entourent ce sujet.

Quels succès les Nord-Coréens ont-ils remportés dans le domaine de la fabrication de missiles, comment ces succès ont-ils été obtenus et qui a aidé la Corée du Nord à maîtriser des technologies aussi complexes ?

Le programme de missiles de la République populaire démocratique de Corée (RPDC) a suscité une vive attention publique ces dernières années. L'une des questions les plus débattues est la perspective de développer les capacités existantes.

L’opinion largement acceptée selon laquelle le niveau général de développement de la RPDC (qui serait faible) semble être en contradiction avec les nouvelles concernant les réalisations de Pyongyang en matière de construction de missiles.

La contradiction évoquée ci-dessus (entre le faible niveau de développement économique et scientifique en général – c'est-à-dire faible – et les succès dans le domaine des missiles) s'explique souvent par le fait que les Nord-Coréens ne sont que des « clients » et que, sans aide extérieure, ils ne peuvent faire le moindre pas en avant (dans la construction de missiles). En réalité, les choses sont bien plus complexes : il convient tout d'abord de souligner les points suivants :

Premièrement, la RPDC est l’un des pays les plus « fermés » au monde et également la puissance nucléaire et de missiles la plus « sûre » au monde, il existe donc extrêmement peu d’informations fiables.

Deuxièmement, la Corée du Nord fait l'objet d'une propagande hostile et d'histoires sensationnalistes abondantes. Dans ce cas précis, on observe de nombreuses similitudes avec les reportages médiatiques sur certains projets militaires de Saddam Hussein (président irakien) dans les années 1990. Ces spéculations et ces fausses informations ne font qu'obscurcir la réalité (de la Corée du Nord).

Troisièmement, le degré de dépendance de la Corée du Nord à l’aide étrangère évolue au fil des années, tant dans des projets spécifiques que sur des questions de niveau macro, et la liste des principaux partenaires de la Corée du Nord (dans le « club des missiles ») évolue également.

Quatrièmement, il n'existe pas de système commun de classification des missiles balistiques nord-coréens. Différentes sources utilisent leurs propres critères de classification, de sorte qu'un missile SCUD D peut parfois être considéré comme un type de missile totalement différent au service de l'Armée populaire coréenne.

Le premier professeur

Contrairement à la croyance populaire, le premier maître à penser de la Corée du Nord en matière de développement de missiles n’était pas l’Union soviétique.

Depuis la fin des années 1950, le Kremlin s'est montré prudent envers Pyongyang et, bien qu'il ait continué à soutenir la Corée du Nord dans le cadre de la pensée du bloc (socialiste), l'Union soviétique n'a pas accordé une grande priorité à la fourniture d'armes au pays.

Cette politique est clairement visible si l'on compare l'aide militaire à la Corée du Nord à l'aide militaire de l'Union soviétique aux pays arabes. L'Égypte et la Syrie ont reçu une quantité considérable d'armes, d'une variété inimaginable, dont la Corée du Nord n'aurait même pas pu rêver.

Selon Baodatviet

NOUVELLES CONNEXES

Journal Nghe An en vedette

Dernier

x
La Russie révèle un secret surprenant concernant un missile nord-coréen
ALIMENTÉ PARUNCMS- UN PRODUIT DENEKO