La Russie et la Chine cherchent à attaquer les points faibles des États-Unis, l'armée syrienne « récolte » des armes dans la Ghouta orientale

1. M. Trump a confirmé qu'il prévoyait de rencontrer Kim Jong-un.

Le président américain Donald Trump (à droite) et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un. Source : The Independent

Dans son dernier message sur Twitter, le président américain Donald Trump a confirmé qu'il prévoyait de rencontrer le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un.

« Des progrès significatifs ont été réalisés, mais les sanctions resteront en vigueur jusqu'à ce qu'un accord soit conclu. Des réunions sont prévues », a-t-il ajouté.

Plus tôt, la porte-parole de la Maison Blanche, Sarah Sanders, a également confirmé que le président américain Donald Trump accepterait l'invitation à rencontrer le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un à une date et un lieu qui seront déterminés ultérieurement.

« Notre objectif est la dénucléarisation de la Corée du Nord. Dans l’intervalle, toutes les sanctions et une pression maximale doivent être maintenues », a déclaré Sanders.

2. L'armée syrienne « fait une importante saisie » d'armes dans la Ghouta orientale

Armée syrienne.

Selon l'agence SANA, l'armée syrienne poursuit sa campagne visant à détruire les forces rebelles dans la région de la Ghouta orientale après le raid sur le village de Masraba.

Plus précisément, l'armée syrienne a intensifié ses attaques, appuyée par l'artillerie, contre les positions terroristes dans la région de Housh Qbaibat.

En outre, les forces gouvernementales syriennes ont également confisqué une grande quantité d'armes et de munitions aux combattants rebelles du groupe Jabhat al-Nusra (également connu sous le nom de Front al-Nosra) dans la Ghouta orientale.

« En coordination avec certains habitants de la Ghouta orientale et grâce à des renseignements précis concernant le transport d'armes et de munitions vers des terroristes dans la région, une patrouille des forces de sécurité a tendu une embuscade et bloqué le mouvement des terroristes vers la Ghouta », a rapporté l'agence SANA, citant un officier syrien anonyme.

Selon cet officier, l'armée syrienne a confisqué deux camions transportant des munitions et des armes, dont des armes de fabrication américaine, ainsi que des médicaments, du matériel médical et du matériel de communication par satellite.

3. Attentat-suicide à Kaboul : de nombreuses personnes tuées

Des policiers afghans sur les lieux d'un attentat à la bombe. Source : AFP

Selon l'AFP, le 9 mars, les autorités afghanes ont annoncé qu'un kamikaze s'était fait exploser dans un quartier chiite de Kaboul, la capitale du pays, tuant au moins 7 personnes.

Sur sa page Facebook personnelle, le porte-parole du ministère afghan de l'Intérieur, Najib Danish, a déclaré : « Sept personnes ont été tuées et sept autres blessées dans l'explosion. » Il s'agit de la dernière attaque en date dans la capitale, Kaboul.
Auparavant, le ministère afghan de l'Intérieur avait également annoncé une importante explosion survenue le 2 mars à Kaboul, qui a tué au moins un enfant et blessé six autres personnes. Toutes les victimes étaient des civils.

4.La Turquie acquiert le système de défense aérienne S-400 ; l’OTAN s’inquiète des fuites de renseignements.

Système de missiles de défense aérienne russe S-400

Selon Breaking Defense, l'acquisition par la Turquie du système de défense aérienne russe S-400 Triumf a suscité de vives inquiétudes au sein de l'OTAN.

Cette déclaration a été faite par le général Petr Pavel, président du Comité militaire de l'OTAN.

Selon le général Pavel, représentant du bloc militaro-politique, le système de défense aérienne S-400 n'est pas compatible avec les technologies de l'OTAN ; par conséquent, le système de défense aérienne russe ne sera utilisé que comme une unité séparée, et non intégré au système de défense aérienne unifié de l'OTAN.

Le président du Comité militaire de l'OTAN a toutefois souligné la question des informations opérationnelles, notamment les données relatives aux infrastructures militaires de l'OTAN en Turquie. Le général Pavel a averti que ces informations seraient stockées dans des systèmes russes.

Le chef du Comité militaire de l'OTAN a également exprimé son inquiétude quant au fait que l'utilisation du système de défense aérienne S-400 exige un certain niveau de formation, justifiant ainsi l'envoi de davantage de spécialistes russes en Turquie. Selon lui, ces derniers auront accès à des renseignements importants, susceptibles d'être transmis aux autorités russes.

5. La Russie et la Chine tentent d'attaquer la faiblesse « fatale » de l'Amérique.

La Russie et la Chine développent des armes pour attaquer les satellites ennemis.

Selon le magazine National Interest, dans le contexte du développement militaire rapide de la Russie et de la Chine, ces deux pays élaborent également des mesures visant à exploiter une faiblesse majeure des États-Unis.

« Partout dans le monde, et notamment en Chine et en Russie, les pays continueront de développer leurs capacités de reconnaissance, de communication et de navigation spatiales grâce à la prolifération de satellites et d’autres moyens », a déclaré Dan Coats, directeur du renseignement national américain, devant la commission des forces armées du Sénat. « Ces deux pays développent des armes antisatellites afin de réduire les capacités opérationnelles des forces armées américaines et de leurs alliés. »

M. Coats a également souligné que la Russie et la Chine continuent de réclamer des restrictions sur les armes spatiales, mais a également déclaré qu'en cas de guerre, Pékin et Moscou mèneraient des opérations anti-spatiales si nécessaire.

6. Le Japon enquête sur le cas de Vietnamiens piégés et contraints de travailler dans des zones radioactives.

Zone de la centrale nucléaire de Fukushima.

Le ministère japonais de la Justice enquête sur une affaire concernant un stagiaire vietnamien qui a été piégé et contraint d'effectuer des travaux de nettoyage dans une zone radioactive après la catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima en 2011.

Le 7 mars, lors d'un entretien téléphonique avec le Japan Times, le ministère japonais de la Justice a confirmé qu'une enquête était en cours concernant un étudiant vietnamien de 24 ans qui travaillait sur un chantier de construction dans la préfecture d'Iwate. L'entreprise n'a pas encore fait de commentaire sur l'incident.

Le journal Nikkei avait précédemment rapporté que l'entreprise de construction de la préfecture d'Iwate avait nié les accusations de violation du droit du travail. L'entreprise affirmait que les ressortissants vietnamiens effectuaient les mêmes tâches que leurs collègues japonais et ne couraient aucun risque pour leur santé.

Cependant, le syndicat Zedoitsu, basé à Tokyo et représentant les stagiaires vietnamiens, a déclaré que le contrat de travail ne mentionnait que des travaux liés au génie civil et aux travaux publics, alors que le travailleur était censé effectuer des travaux de décontamination dans une zone radioactive de la préfecture de Fukushima. Malheureusement, il a été exposé aux radiations.

7. L’Ukraine « menace de riposter » si la Russie organise une élection présidentielle en Crimée

L'élection présidentielle russe aura lieu le 18 mars.

S'exprimant sur la chaîne de télévision ukrainienne Channel 5, la vice-ministre ukrainienne des Affaires étrangères chargée de l'intégration européenne, Elena Zerkal, a déclaré que l'Ukraine imposerait des sanctions contre ceux qui ont organisé l'élection présidentielle russe en Crimée.

Selon Mme Elena Zerkal, si des élections sont organisées dans la péninsule de Crimée, Moscou violera le traité d'amitié, de coopération et de partenariat entre l'Ukraine et la Fédération de Russie.

Elle a indiqué que l'Ukraine imposerait des sanctions aux représentants des autorités de la péninsule qui participeraient à la tenue des élections en Crimée.