La Russie déclare de fortes « représailles » à l'expulsion de deux diplomates tchèques

Le 5 juin, les médias russes ont rapporté que le gouvernement tchèque avait déclaré deux employés du Bureau de représentation de la coopération russe (Rossotrudnichestvo) « persona non grata » et leur avait ordonné de quitter Prague dans les 48 heures. Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré que cela porterait gravement atteinte aux relations russo-tchèques et qu'il réagirait en conséquence.

Bâtiment du ministère russe des Affaires étrangères à Moscou.

Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré que l'expulsion de ses diplomates avait gravement endommagé les relations russo-tchèques. Le communiqué du ministère précisait :

« La partie tchèque a agi de manière malhonnête et indigne en prenant cette mesure inamicale. Sans raison, les autorités tchèques ont gravement endommagé les relations tchéco-russes… De telles provocations doivent être réprimées. »

Le ministère russe des Affaires étrangères entend préparer une réponse adéquate. De plus, les actions de Prague seront prises en compte dans le développement des relations entre la Russie et la République tchèque.

Plus tôt dans la journée, le Premier ministre tchèque Andreï Babich avait annoncé que le pays avait déclaré le chef par intérim du Bureau de représentation de la coopération russe (Rossotrudnichestvo) Andreï Konchakov à Prague et un employé de l'agence nommé Rybakov « persona non grata ».

Selon lui, les employés russes ont été expulsés non pas parce qu'ils étaient accusés d'activités d'espionnage, mais parce que l'un d'eux a envoyé de fausses informations à l'agence spéciale tchèque sur la menace posée aux politiciens tchèques.