La Russie affirme qu'elle ne se laissera pas entraîner dans une course aux armements après les essais américains de missiles de croisière

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Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, a déclaré le 20 août que Moscou regrettait les essais américains de missiles de croisière interdits par le traité FNI. Selon le diplomate, la décision américaine prouve que Washington se prépare depuis longtemps à rompre l'accord.

Ryabkov a souligné que la Russie ne se laisserait pas entraîner dans une course aux armements et ne déploierait pas de missiles où que ce soit à moins que les États-Unis ne le fassent.

« Nous tenons à souligner que nous avons pris les événements avec calme. Nous avions anticipé une évolution de la situation dans ce sens. Cependant, nous ne nous laisserons pas entraîner dans une coûteuse course aux armements. Comme l'a déclaré le président Poutine le 19 août en France, nous confirmons notre ferme engagement à suspendre unilatéralement le déploiement de tels systèmes jusqu'à ce que les États-Unis les déploient ailleurs dans le monde », a déclaré M. Ryabkov.

Le Pentagone avait précédemment annoncé avoir testé un missile de croisière conventionnel à lanceur terrestre, interdit par le traité FNI. L'engin volant a atteint sa cible avec succès après un vol de 500 km.

Le traité FNI, signé pendant la guerre froide, a expiré le 2 août après que les États-Unis ont accusé à plusieurs reprises la Russie de violer le traité, une affirmation que la Russie a niée.

Signé en 1987, le traité FNI exige que les États-Unis et la Russie éliminent et s’abstiennent définitivement de développer des missiles de croisière et balistiques lancés depuis le sol d’une portée de 500 à 5 000 km.