Empêcher le « gaz hilarant » d’atteindre les jeunes
(Baonghean.vn) - Récemment, la consommation de protoxyde d'azote (gaz hilarant) est devenue une mode chez les adolescents. La vente et l'utilisation de ce gaz dans certains bars et cafés représentent un danger important pour la jeunesse de la ville de Vinh.
De nombreux cas de stockage et d'utilisation de « gaz hilarant » ont été découverts.
Généralement, le 30 janvier 2018 à 22h30, l'équipe de police économique (police de la ville de Vinh) s'est coordonnée avec la police du quartier de Hung Binh pour effectuer une descente surprise dans un bar situé au 02 rue Le Hong Phong (ville de Vinh) pour une inspection administrative.
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| De nombreux jeunes inhalent du protoxyde d'azote au bar SkyLounge du 02 Le Hong Phong, à Vinh. Photo : Duc Vu |
Lors de l'inspection, la police a découvert au troisième étage du bar des dizaines de jeunes gens dansant sur une musique assourdissante, dans une épaisse fumée de chicha. Nombre d'entre eux étaient en état d'ivresse et inhalaient du protoxyde d'azote sans aucune précaution. En fouillant l'entrepôt du bar, la police a également trouvé deux bouteilles de gaz pour gonfler le protoxyde d'azote et 170 ballons en caoutchouc (non utilisés).
Auparavant, le 29 octobre 2017 à 21h30, l'équipe de police économique (police de la ville de Vinh) a inspecté le pub Viktor dans le bloc 1, quartier Truong Thi et a découvert que Nguyen Thi Quynh Hoa (née en 2000), résidant dans la commune de Dinh Son, district d'Anh Son, vendait du « gaz hilarant » à des clients.
On sait que Hoa travaille comme serveuse dans ce restaurant. Lors d'une inspection aux abords du pub Viktor, le groupe d'intervention a découvert 11 grandes bonbonnes de gaz contenant du protoxyde d'azote (gaz hilarant). Au moment du contrôle, le gérant du restaurant n'a pu présenter ni autorisation d'exploitation pour le protoxyde d'azote, ni documents attestant de l'origine de ce produit, inscrit sur la liste des substances à usage industriel restreint.
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| Douze bouteilles de gaz utilisées pour gonfler des ballons de protoxyde d'azote ont été découvertes dans une chambre louée du bloc 2, quartier de Cua Nam (ville de Vinh), à Pham Van Nguyen. Photo : Nhat Tuan |
Le 31 janvier 2018, l'Agence de police d'enquête du district de Nghi Loc a annoncé que l'unité avait réussi à démanteler le projet 119L, arrêtant Pham Van Nguyen (né en 1991), résidant dans la commune de Hung Phuc, district de Hung Nguyen, pour avoir utilisé des technologies de pointe afin d'escroquer et de s'approprier 160 millions de VND auprès de nombreuses victimes.
Après l'arrestation de Nguyen et la perquisition de son logement dans le bloc 2 du quartier de Cua Nam (ville de Vinh), la police a également découvert 12 bouteilles de gaz utilisées pour gonfler des ballons de protoxyde d'azote. L'enquête se poursuit au sein du commissariat du district de Nghi Loc.
Les ballons rieurs et les outils connexes tels que les bouteilles de gaz pour gonfler les ballons sont également vendus ouvertement sur des pages Facebook telles que « Vinh Laughing Balloons - Nghe An », « Thanh Vinh Laughing Balloons », « Vinh Laughing Balloons », « Vinh Laughing Balloons - Cua Lo »...
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| Du gaz hilarant est vendu sur Facebook. |
Dangers imprévus
Le « gaz hilarant » provoque chez ses utilisateurs une sensation d'excitation, des hallucinations et un sentiment de rire, ce qui explique sa popularité auprès des jeunes qui fréquentent les bars et les cafés pour rendre les soirées plus attrayantes et amusantes. Le gaz injecté dans le gaz hilarant est appelé « gaz hilarant » (N₂O₃).2O) porte le nom international de monoxyde de diazote ou d'oxyde nitreux.
Actuellement, N2L'O₂ n'est pas considéré comme un médicament car il n'est pas interdit par la loi et est encore utilisé en médecine. Cependant, selon les experts médicaux, l'abus d'O₂ peut entraîner des dommages imprévisibles : atteinte directe du système cardiovasculaire, troubles neurologiques et surtout lésions cérébrales permanentes, les conséquences les plus graves pouvant aller jusqu'à la dépression ou la mort.
L'incident survenu en septembre 2018 lors d'un festival de musique à West Lake (Hanoï), qui a coûté la vie à sept personnes, sert d'avertissement aux jeunes concernant les dangers des substances addictives. Lors de l'enquête sur les lieux, la police a saisi plusieurs sachets en nylon contenant de la kétamine, de nombreux objets soupçonnés de contenir des drogues de synthèse, ainsi que des centaines de ballons de protoxyde d'azote usagés.
Difficultés de traitement
La difficulté actuelle réside dans le fait que, selon la Convention internationale sur les stupéfiants et autres substances nocives,2L'oxyde nitreux n'étant pas classé comme précurseur ou stupéfiant, son contrôle est très complexe. Récemment, les autorités ont renforcé les inspections et les contrôles dans certains établissements de divertissement comme les bars, les karaokés et les cafés vendant du protoxyde d'azote, mais se sont limitées à des sanctions administratives. Ces mesures ne constituent donc pas une dissuasion suffisante, notamment à l'égard des fournisseurs.
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| Du gaz hilarant usagé a été retrouvé dans les poubelles du bar SkyLoungelo. Photo : Duc Vu |
Par conséquent, outre la participation des forces de l'ordre, une coopération et une coordination entre les autorités à tous les niveaux, les familles, les écoles et les organisations sont nécessaires dans le cadre des actions de sensibilisation et d'éducation, afin de créer un environnement sain pour les jeunes et les protéger des dangers du protoxyde d'azote, notamment pendant les fêtes de fin d'année et le printemps. En effet, à cette période, les étudiants, qu'ils soient à l'université ou en école supérieure, retournent dans leur ville natale pour célébrer le Têt, retrouver leurs amis et se détendre, ce qui les rend plus vulnérables à la tentation de consommer des stimulants.






