Nghe An s'efforce de réduire durablement la pauvreté dans les hautes terres
(Baonghean) - Nghe An est l'une des localités qui vient de recevoir une Décision du Comité Ethnique du Gouvernement pour ajuster les communes dans les zones I, II, III dans les zones ethniques et montagneuses, et en même temps a approuvé la liste des villages et hameaux particulièrement difficiles pour atteindre les objectifs du Programme 135. A ce sujet, le journaliste du journal Nghe An a interviewé le camarade Luong Thanh Hai - Membre du Comité Provincial du Parti, Chef du Comité Ethnique de la province de Nghe An.
PV:Pourriez-vous nous indiquer quelles sont les conditions requises pour que les communes et les villages de notre province soient ajustés en superficie par le Comité ethnique et reconnus comme ayant atteint les objectifs du Programme 135 ?
Camarade Luong Thanh Hai :Parallèlement aux efforts du peuple, ces derniers temps, en mettant en œuvre les politiques du Parti et de l’État, Nghe An s’est concentré sur la promotion de programmes et de projets liés à la réduction durable de la pauvreté, en donnant la priorité aux investissements dans ce domaine.
En particulier, lors de l'allocation des ressources, outre les politiques générales prévues par la réglementation, la province accorde chaque année la priorité aux capitaux destinés à la mise en œuvre du nouveau programme de développement rural, afin d'investir dans le développement de la production et de construire les infrastructures essentielles pour les communes, villages et hameaux en difficulté. Selon les statistiques, une commune, un village ou un hameau situé dans une zone particulièrement difficile bénéficie en moyenne de plus de 20 types de politiques chaque année.
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Le tissage du brocart contribue à augmenter les revenus des habitants du village de Hoa Tien 1 (commune de Chau Tien, Quy Chau) |
Les politiques de réduction de la pauvreté ont été mises en œuvre conformément aux politiques du Parti et de l'État, elles ont donc produit des résultats positifs, éliminant avec succès la faim et réduisant la pauvreté, contribuant de manière significative à la mise en œuvre des objectifs de développement socio-économique, de défense nationale et de sécurité de la province, affectant directement la qualité de vie des populations.
Le 29 février 2016, le Comité ethnique a publié la décision n° 73/QD-UBDT visant à ajuster les communes des zones I, II et III dans les zones de minorités ethniques et de montagne. En particulier, dans la province de Nghe An, la commune de Thach Giam et le district de Tuong Duong sont passés de la zone III à la commune de la zone II ; La commune de Nghia Long, district de Nghia Dan et la commune de Nghia Xuan, district de Quy Hop sont passées de la zone II à la commune de la zone I. |
On peut affirmer que grâce aux programmes et projets, de nombreux ouvrages sociaux tels que l'électricité, les routes, les écoles, les gares, les ouvrages d'eau domestique, les projets de soutien au développement de la production, le soutien aux terres résidentielles, le soutien aux terres de production, le soutien au logement, l'eau domestique ont été nouvellement construits pour des milliers de ménages bénéficiaires.
Rien que pour le Programme 135 (2011-2015), le soutien du budget de l'État à la phase III du projet de soutien aux investissements en infrastructures s'élève à 1 milliard de VND par an et par commune ; chaque village ou hameau particulièrement défavorisé bénéficie d'un soutien de 200 millions de VND par an. Le soutien du projet de développement de la production s'élève à 300 millions de VND par an et par commune, soit 50 millions de VND par hameau et par an. Sans compter les capitaux cumulés et mobilisés auprès des projets, des organisations et des particuliers…
Parallèlement, la province a mis en place des politiques et des directives, affectant des agences, des unités et des entreprises pour aider les communes défavorisées des zones frontalières à construire des infrastructures, à améliorer la qualité de vie des populations et à soutenir le développement de la production. Par exemple, dans le cadre du programme « Unir nos forces pour la communauté – Élever des vaches pour aider les populations défavorisées des zones frontalières », mis en œuvre d'août 2014 à ce jour, le commandement provincial des gardes-frontières a coordonné avec la société Viettel l'organisation de dix distributions de 3 659 vaches reproductrices, d'une valeur de 15 millions de VND chacune, à 3 659 foyers défavorisés des communes frontalières de la province. Parmi ces distributions, le district de Thanh Chuong compte 750 vaches, Anh Son 200, Que Phong 610, Con Cuong 450, Tuong Duong 430 et Ky Son 1 219. Pour un coût total de 54 milliards 885 millions de VND…
Ce sont les conditions qui créent les prémisses et les fondations pour que les communes, villages et hameaux particulièrement défavorisés aient la motivation de se lever et de répondre aux critères pour être inclus dans la liste d'ajustement du Comité ethnique ainsi que pour atteindre les objectifs du Programme 135.
Il convient toutefois d'ajouter que les critères de sortie du Programme 135 pour les communes, villages et hameaux ne concernent pas uniquement les ménages pauvres, mais bien d'autres encore. Or, la réalité montre que les infrastructures et les systèmes socioculturels des zones bénéficiaires du Programme 135 présentent encore de nombreuses difficultés et insuffisances. C'est là l'un des obstacles au maintien des résultats obtenus.
PV:Selon vous, dans quelle mesure la conscience et la réflexion économiques des habitants de l'Ouest ont-elles évolué ? En réalité, certains ménages continuent de se reposer sur les autres et de ne pas vouloir échapper à la pauvreté. Est-il vrai que certaines autorités locales ont donné le feu vert à cette mentalité ?
Camarade Luong Thanh Hai :En réalité, non seulement dans les hautes terres et les zones à minorités ethniques, mais aussi dans certaines zones montagneuses de la province, il existe un paradoxe : les ménages pauvres souhaitent être pauvres. « Les pauvres ne veulent pas échapper à la pauvreté. » Pour de nombreux ménages, pour « être » pauvres, il faut « s'efforcer », « entrer », mais ne pas vouloir « sortir ».
En raison d'une sensibilisation limitée, il existe encore un état d'esprit de dépendance et d'attente pour « aimer » la pauvreté, ce qui a transformé le soutien aux politiques et programmes de réduction de la pauvreté en un terrain fertile, d'où surgissent les astuces consistant à « courir, demander » pour devenir des ménages pauvres ou à vouloir continuer à l'être... ce qui fait que l'évaluation des ménages pauvres dans de nombreuses localités devient sévère et n'exclut pas les aspects négatifs dans l'évaluation de « l'entrée et de la sortie » de la pauvreté.
Conformément à la psychologie des gens, on ne peut nier que dans certains endroits, les responsables des collectivités locales ne veulent pas être retirés de la liste des investissements du Programme 135 afin que la localité puisse continuer à bénéficier des politiques...
PV:Alors, à long terme, que faut-il faire pour maintenir des résultats durables en matière de réduction de la pauvreté, afin que les ménages qui ont échappé à la pauvreté ne « retournent pas à la pauvreté » ?
Camarade Luong Thanh Hai :On peut dire que les résultats de la réduction de la pauvreté dans notre province ne sont pas encore durables, le taux de ménages pauvres diminue rapidement mais le taux de re-pauvreté est toujours élevé, en particulier une partie des pauvres ne veut pas échapper à la pauvreté, de nombreuses familles ne sont pas pauvres mais demandent aussi volontairement à devenir des ménages pauvres pour bénéficier d'un traitement préférentiel du Parti et de l'État.
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Commune de Thach Giam, district de Tuong Duong - la première commune 30a du pays à répondre aux nouvelles normes rurales. |
Pour résoudre la situation ci-dessus, les comités du Parti, les autorités et les organisations doivent accorder plus d'attention à un meilleur travail de propagande afin que les gens puissent comprendre et saisir clairement les politiques de l'État, susciter la volonté de se soulever et d'être déterminés à échapper à la pauvreté, et faire croire aux ménages pauvres qu'ils échapperont à la pauvreté pour repousser l'état d'esprit d'attente, de confiance et d'abandon qui est plus ou moins ancré dans leur conscience.
Français Dans la Décision n° 74, le Comité ethnique a également approuvé la liste des villages extrêmement défavorisés qui ont atteint les objectifs du Programme 135 en 2015. En conséquence, Nghe An a 25 villages retirés de la liste extrêmement défavorisée, y compris : Huu Van (commune de Chau Kim) ; Phong Quang, Na Cong (commune de Que Son) ; Na Cay (commune de Tien Phong) dans le district de Que Phong. Xop Nhi (commune de Huu Lap, Ky Son). Ban Cay Me, Ban Phong, Ban Mac (commune de Thach Giam, Tuong Duong). Ban Hoa Tien 1, Hoa Tien 2 (commune de Chau Tien, Quy Chau). Hameau Minh Tien, Minh Quang (commune de Minh Hop) ; Xom Dot Tan, Xom Va, Xom Mo, Xom Mo (commune de Nghia Xuan) dans le district de Quy Hop. Hameau Nam Thai, Nam Hoa, Nam Son, Nam Khe (commune de Nghia Long) ; Hameau 5 (commune de Nghia Trung) ; Hameau Dap Danh (commune Nghia Loc) dans le district de Nghia Dan. Village de Lien Hong (commune de Thanh Lien), village 13 (commune de Thanh Ha), village 2 (commune de Thanh My) district de Thanh Chuong. |
Pour ce faire, il est nécessaire de mettre l’accent sur l’innovation et d’améliorer l’efficacité du travail de propagande sous de nombreuses formes telles que : la propagande directe par le biais de conférences au niveau des communes, des villages et des ménages... En conséquence, il faut mettre l’accent sur la formation pour améliorer les capacités des fonctionnaires travaillant dans la réduction de la pauvreté en mettant en œuvre des formations et en encourageant des projets pour les fonctionnaires travaillant dans la réduction de la pauvreté avec le soutien financier du Programme national cible pour la réduction de la pauvreté.
Parallèlement, il faut guider la population sur les méthodes et techniques de développement économique ; encourager, motiver et encourager les ménages pauvres à utiliser efficacement le capital et à sortir rapidement de la pauvreté ; motiver rapidement les ménages confrontés à des risques dans leurs activités commerciales, et mobiliser l'attention de la communauté et de la société pour apporter aide et soutien. Mettre en œuvre sérieusement l'évaluation des ménages pauvres des zones résidentielles, en adoptant une approche publique et démocratique ; éliminer résolument la pratique consistant à « envoyer » des frères ou des proches ou à « rejoindre » les ménages pauvres à tour de rôle par favoritisme.
Parallèlement aux méthodes susmentionnées, il est estimé que l'objectif de réduction durable de la pauvreté et les politiques doivent aller de pair. Pour les ménages, en particulier les villages et les communes qui viennent de sortir de la pauvreté, le gouvernement doit réserver pendant deux à trois ans des mesures de base en matière de capital, de formation aux techniques de production, de soins de santé, d'éducation, etc. Cela permettra aux ménages pauvres d'échapper durablement à la pauvreté et évitera de nourrir un sentiment de refus de s'en sortir.
PV:Merci camarade !
Dang Cuong (interprété)