Le journalisme, avec sa mission de rapporter la vérité, a toujours été une médaille à deux faces opposées. Le journalisme est honoré par la société comme l'une des professions les plus nobles. Forts de leur expertise et des institutions qui les soutiennent, les journalistes sont ceux qui découvrent la vérité et la nature des phénomènes, luttent contre les aspects négatifs de la vie pour améliorer la société et défendent les personnes vulnérables, en danger ou opprimées.

Un journalistePhilippinesportant un masque noir avec les mots : « Arrêtez de tuer des journalistes »
C'est pourquoi le journalisme est toujours une profession dangereuse. Le terme « dangereux » a ici deux significations : les journalistes représentent un danger pour les forces du mal, et doivent en même temps affronter des dangers pour leur propre vie.
Selon la Science ChrétienneMoniteur,PakistanLe Pakistan est l'endroit le plus dangereux au monde pour le journalisme. Dans un pays complexe, les journalistes doivent non seulement composer avec les agences de sécurité et les forces de l'ordre, mais aussi affronter toutes sortes de rebelles, les talibans, le réseau terroriste international Al-Qaïda et les islamistes radicaux. Le cas le plus récent et le plus médiatisé est la disparition du célèbre journaliste Syad Saleem Shazad, après avoir révélé l'infiltration de l'armée par Al-Qaïda.
Dans les guerres et les conflits militaires, les correspondants de guerre se comportent comme des soldats – sauf qu'ils sont sans armes militaires – et doivent affronter les balles perdues.IrakEn 2003, 15 journalistes sont morts et deux ont disparu au cours des quatre premières semaines de combats. Quelque 600 correspondants de guerre (dont 80 % américains et britanniques) ont été déployés dans des unités militaires. Le célèbre commentateur Michael Kelly et le correspondant de NBC David Bloom sont morts à trois jours d'intervalle après avoir été déployés dans la 3e division d'infanterie américaine. En Afghanistan, en 2011, huit journalistes sont morts en deux semaines. Pas moins de 94 journalistes ont péri lors des guerres en ex-Yougoslavie dans les années 1990. Une soixantaine de journalistes ont péri pendant la guerre du Vietnam.Mâleet au Cambodge. En février 2012, deux journalistes occidentaux sont mortsSyrie, où au moins trois autres journalistes ont été tués alors qu'ils couvraient le soulèvement contre le président Bachar al-Assad dans le pays.MexiqueDe nombreux journalistes ont péri dans la guerre sanglante contre les cartels de la drogue. Les soulèvements démocratiques du Printemps arabe ont contribué à faire de 2011 l'une des années les plus meurtrières pour le journalisme au monde, selon l'Initiative internationale pour la sécurité de l'information (INSI). Dans le monde, 124 journalistes ont été tués dans 40 pays (contre 97 en 2010). Plus de 1 600 journalistes ont perdu la vie dans l'exercice de leur profession depuis 1996 et plus de 600 depuis fin 2006.
L'Organisation internationale du Travail (OIT) constate que, dans le monde d'aujourd'hui, les journalistes sont confrontés à des dangers toujours plus grands. Les journalistes ont droit à une protection internationale. Conformément à la ConventionGenèveLes journalistes doivent être traités comme des civils en temps de conflit, et blesser ou tuer des journalistes est considéré comme un crime de guerre.
Selon CAND-M