« Je l'ai entendu en ligne… »
(Baonghean.vn) - Après quelques mois de retraite, j'ai été affecté par la cellule du Parti au poste de reporter pour la cellule du Parti.
![]() |
Les dirigeants du comité d'organisation du comité du Parti du district de Thanh Chuong se sont réunis, ont discuté et ont fait le point sur la situation au sein de la cellule locale du Parti. Photo : [Nom de l'artiste] |
Si je suis devenu « reporter au niveau du village », c'est parce que beaucoup de gens pensent que j'ai du temps libre, que j'ai travaillé pendant de nombreuses années dans la propagande, que j'ai été reporter pour le district, qu'aujourd'hui il existe de nombreux moyens d'information, il y a aussi internet… donc faire un rapport de 20 à 30 minutes chaque mois à la cellule du Parti est une tâche simple.
Mais en réalité, c'est plus compliqué. Les premiers mois, j'étais très inquiet. Aujourd'hui, on a accès à une multitude d'informations via les journaux, la radio, la télévision, internet… mais je manquais cruellement d'informations et de documents officiels, notamment d'informations stratégiques concernant les politiques publiques, les événements majeurs et les sujets sensibles.
Durant les premiers mois, en fonction des ressources disponibles, j'ai fourni un contenu général, synthétique et essentiel pour assurer une sensibilisation minimale aux membres de base du parti, notamment sur les points suivants : les relations entre les grandes puissances à l'heure actuelle ; les « quatre risques dont notre parti avait déjà mis en garde » ; la question de la mer de Chine orientale ; le phénomène du changement climatique ; la pandémie de Covid-19 ; la sécurité alimentaire ; la sécurité énergétique ; l'encadrement de la production et de l'enregistrement des produits OCOP ; la politique de développement de nouvelles zones rurales et de zones urbaines civilisées…
Les ressources financières disponibles sont également limitées. De plus, le traitement de l'actualité doit s'inscrire dans un contexte temporel et spatial précis, et être en phase avec le quotidien. J'écoute l'émission « Panorama Press », je lis des journaux, y compris les journaux en ligne officiels (journaux du Parti, Portail d'information du gouvernement, Vietnam.net, VietNam.net Weekly, Nghe An Electronic Newspaper, etc.). Je sollicite également, grâce à mes relations avec des journalistes expérimentés ou en activité, des documents de propagande afin de compléter mes informations.
Des pauses thé et vin étaient organisées, et de nombreux hommes s'asseyaient pour débattre après chaque journal télévisé. Certains exprimaient des commentaires très francs et sincères : « J'aurais aimé que vous nous en disiez plus sur le fait que notre armée ne mène pas d'affaires actuellement », « J'aurais aimé que vous parliez davantage de la construction du port de Cam Ranh », « J'aurais aimé que vous mentionniez les propos du général de division X… » Puis, ils sortaient leurs téléphones, « arguments et preuves à l'appui », et pointaient du doigt les « informations brûlantes »…
Je dois donc poursuivre la rédaction sur le sujet : « À propos de l'information sur les réseaux sociaux ».
On peut dire qu'aujourd'hui, toute personne se connectant à Internet est non seulement un « journaliste », mais aussi un « rédacteur en chef ». N'importe qui peut facilement écrire, diffuser et propager des informations sur Internet à une vitesse fulgurante. Habituellement, nous utilisons Facebook, YouTube, TikTok, etc., pour apprendre, échanger des informations, communiquer, créer des liens… Mais certains individus mal intentionnés profitent des réseaux sociaux, publiant souvent des articles et des vidéos qui déforment la réalité et trompent les lecteurs. Il s'agit de pages et de groupes opaques quant aux informations personnelles, utilisant de faux noms et affichant des adresses obscures ; de nombreuses pages de réactionnaires étrangers ; des pages dissimulées de personnes mécontentes, réactionnaires et destructrices… Une multitude d'informations fausses et fabriquées circulent, ayant un impact négatif sur l'opinion publique. Ce qui est remarquable, c'est que cette information « choquante », qui suscite la « curiosité », se propage souvent par « effet de foule », attirant de nombreuses personnes qui, incapables de distinguer le vrai du faux, le réel du mensonge, participent néanmoins calmement aux commentaires, exprimant leur indignation… Ainsi, elle crée invisiblement une vague d'opinion publique, suivant le schéma de son instigateur.
Internet et réseaux sociaux constituent l’« autoroute de l’information », un outil indispensable des temps modernes. On y trouve de l’information vraie, de la fausse information, de l’information saine, de l’information positive, de l’information négative. Faute de savoir filtrer, il peut être difficile de distinguer les informations exactes des informations non vérifiées, voire des fraudes.



