La volonté de surmonter les difficultés d'un invalide de guerre

December 26, 2011 16:08

(Baonghean.vn) Après avoir consacré les meilleures années de sa jeunesse à la cause de la libération nationale, le jeune homme Nguyen Cong Hung est retourné dans son pays natal après avoir laissé derrière lui une partie de sa chair et de son sang à sa « mère patrie ».

À son retour, outre les médailles, son corps fut également imprégné d'un autre poison terrible : l'Agent Orange (dioxine). Ce poison provoqua chez trois de ses quatre enfants des crises d'épilepsie inhabituelles, les rendant moins en forme que chez la plupart des gens. Le plus grave fut le plus grave, celui de son plus jeune fils, Nguyen Cong Cuong. Muet, les mains atrophiées, il était maigre et faible, seules ses jambes agiles lui permettaient de tout faire. C'était un vétéran invalide aux quatre quarts. Conséquence de ses années de combat sur le champ de bataille oriental, au Cambodge… sa santé se détériorait progressivement, combinée au fardeau du traitement de ses enfants, rendant la situation financière de la famille de plus en plus difficile. Lui et sa famille durent affronter un « nouveau champ de bataille », sans armes, mais aussi semé d'épreuves et de défis : la lutte pour la survie.

Au début de sa carrière, il n'hésitait pas à accepter n'importe quel travail, depuis les courses jusqu'au travail salarié, pourvu qu'il ait un revenu pour subvenir aux besoins de sa famille et payer les soins médicaux de ses enfants.



M. Hung prend soin des cerfs de sa famille.


Grâce à sa détermination de soldat, Oncle Ho a constamment surmonté les difficultés. En 2002, encouragé et soutenu par ses camarades de l'Association des anciens combattants de la commune de Quynh Thuan (Quynh Luu), il a eu l'audace d'emprunter de l'argent pour investir dans l'élevage de cerfs. Après avoir commencé avec un couple de cerfs, sa famille a aujourd'hui élevé deux femelles et cinq cerfs, ce qui représente une fortune.

Grâce à l'élevage de cerfs, sa famille gagne entre 35 et 40 millions de VND par an. Il confie : « Sous les bombes et les balles, je n'ai pas baissé les bras, et maintenant je ne me permets pas de baisser les bras. J'espère juste retrouver la santé nécessaire pour travailler et soigner mes enfants. » Grâce aux efforts du couple, la situation économique de sa famille se stabilise progressivement et il a les moyens de soigner ses enfants. Il participe également aux activités de l'Association des anciens combattants de la commune. Outre l'élevage de cerfs, sa famille investit dans l'élevage de vaches et de porcs-épics. Actuellement, les porcs-épics sont sur le point de donner naissance à leur première portée, ce qui promet un bénéfice de 10 à 15 millions de VND par an. Sa famille a également obtenu un contrat de 8 sao de rizières pour cultiver des légumes et de l'herbe pour le bétail.

Après des efforts inlassables, il a permis à sa famille de traverser la tempête. Aujourd'hui, l'économie est stable, les enfants ont grandi et, grâce aux soins médicaux, leurs maladies se sont progressivement stabilisées. Il est un exemple de résistance pour changer son destin, témoignant de la détermination des soldats de l'Oncle Ho.


Nguyen Thi Quynh

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