Un député de la Douma : les sanctions américaines contre Nord Stream 2 ne visent pas à sauver l'Ukraine

Installation du gazoduc Nord Stream 2. Photo : Ria Novosti

Plus tôt, Dmitri Kouleba, vice-Premier ministre ukrainien chargé des affaires européennes et atlantiques, avait déclaré que Kiev envisageait d'arrêter la construction du gazoduc, avec l'aide des sanctions américaines incluses dans le budget de la défense.

Le député de la Douma d'État russe, Dmitri Belik, a souligné que Washington ne cherchait qu'à créer des incitations économiques dans l'espoir de conquérir le marché gazier européen. Kiev espère que les sanctions de Washington retarderont la mise en œuvre du projet de gazoduc russe Nord Stream 2. Cependant, ces restrictions ne visent pas à sauver l'Ukraine.

« Et la joie de courte durée des responsables de Kiev est devenue une fois de plus un exemple typique des véritables intentions des « partenaires américains » de l'Ukraine », a commenté le député Dmitri Belik.

M. Belik a souligné que Kiev devrait être prudent avec de telles déclarations, car plus que tout autre, ce projet de gazoduc attire l'attention de « toute l'Europe ».

« L'Europe a-t-elle vraiment besoin d'un pays qui ne se soucie pas particulièrement des intérêts de la « grande famille européenne » ?! » - a ajouté le député de la Douma d'État.

Le projet Nord Stream 2 prévoit la construction de deux gazoducs d'une capacité totale de 55 milliards de mètres cubes de gaz par an, reliant la côte russe à l'Allemagne en passant par la mer Baltique.

Le projet devrait être achevé en 2019. Le gazoduc traverse les eaux territoriales ou les zones économiques exclusives de la Russie, de la Finlande, de la Suède, du Danemark et de l’Allemagne.