Surpris par le prix de la licence !
Non seulement la taxe sur les licences commerciales n'a pas été supprimée comme le demandaient de nombreuses entreprises, mais elle a été transformée en une taxe sur les licences commerciales et le taux de collecte a également été multiplié par trois - selon le projet de décret du ministère des Finances qui vient d'être annoncé pour commentaires.
Le projet de décret du ministère des Finances visant à transformer la taxe sur les licences commerciales en droit de licence commerciale et à multiplier par trois le taux de collecte se heurte à l'opposition de nombreuses entreprises.
Augmentation pour correspondre au salaire minimum
Actuellement, la taxe sur les licences commerciales est perçue par deux entités, avec des taux différents. Les entreprises (DN) sont soumises à quatre niveaux d'imposition, équivalant à un montant compris entre 1 et 3 millions de VND par an, en fonction du capital social enregistré.
Le deuxième groupe comprend les ménages et les particuliers exerçant une activité économique, qui paient six niveaux d'impôt, allant de 50 000 VND à 1 million de VND par an, en fonction de leur revenu mensuel. Les ménages et les particuliers exerçant une activité économique dont le revenu est inférieur à 300 000 VND par mois doivent également s'acquitter d'une taxe professionnelle annuelle de 50 000 VND.
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Procédures fiscales au Département des impôts de Hô-Chi-Minh-Ville |
Selon le projet de décret du ministère des Finances, l'État ne prélèvera plus la taxe sur les licences commerciales, mais la convertira en redevance, dont le taux de perception sera ajusté. Pour les entreprises, la redevance est toujours divisée en quatre niveaux, mais le taux de perception le plus élevé est porté à 10 millions de VND et le taux de perception le plus bas à 2 millions de VND par an. Pour les ménages et les particuliers, la redevance est réduite à deux niveaux en fonction du chiffre d'affaires annuel, et les revenus inférieurs à 100 millions de VND par an ne sont pas imposables. Ainsi, la redevance est ajustée pour tripler environ par rapport à la taxe sur les licences commerciales.
Pour expliquer ce changement, le ministère des Finances a avancé plusieurs raisons. En effet, la taxe sur les licences d'exploitation des ménages entrepreneuriaux est divisée en six niveaux de recouvrement. Ainsi, chaque année, sur la base du revenu mensuel moyen, les coûts de recouvrement élevés sont facilement négligés et la fonction de comptage du nombre d'établissements commerciaux n'est pas pleinement exploitée. Conformément aux dispositions de la loi relative à l'impôt sur le revenu des personnes physiques, les personnes dont le revenu est inférieur à 9 millions de VND par mois, ou inférieur à 16,2 millions de VND par mois si elles ont deux personnes à charge, ne sont pas assujetties à l'impôt sur le revenu des personnes physiques. En revanche, il est inapproprié que les ménages entrepreneuriaux dont le revenu est de 300 000 VND par mois soient également assujettis à la taxe sur les licences d'exploitation.
De plus, la taxe sur les licences d'exploitation du bâtiment est calculée sur la base du salaire minimum mensuel de 2002, qui était de 290 000 VND. Ce salaire minimum est actuellement passé à 1,15 million de VND (il est passé à 1,21 million de VND le 1er mai). Par conséquent, le calcul du montant de la taxe sur les licences d'exploitation n'est pas cohérent avec l'évolution des salaires.
Peut affecter la psychologie sociale
Il convient de noter que le ministère des Finances a proposé d'augmenter le droit de licence commerciale, dans le contexte de la politique gouvernementale d'exonération et de réduction d'impôts visant à soutenir le monde des affaires. En octobre 2014, le gouvernement a notamment approuvé la proposition du ministère des Finances concernant le projet de modification et de complément de plusieurs articles de lois fiscales, notamment la suppression de la taxe sur les licences commerciales.
Après avoir proposé, lors du forum de l'Assemblée nationale de juin 2015, de supprimer la taxe sur les licences commerciales et de ne pas la transformer en redevance, les entreprises étant déjà accablées par ces taxes et redevances, Mme Nguyen Thi Nguyet Huong (déléguée de Hanoï à l'Assemblée nationale et présidente-directrice générale du Vietnam Development Investment Group) a exprimé son inquiétude quant au maintien par le ministère des Finances de la perception de ces taxes. Selon elle, cette perception est certes une redevance, mais il est nécessaire de considérer son utilité pour les entreprises. Nous devons trouver un moyen de garantir que le barème et les tarifs approuvés par l'Assemblée nationale n'engendrent pas de frais supplémentaires pour les citoyens.
Je ne pense pas que les droits de licence commerciale devraient être basés sur le salaire minimum. Je ne pense pas non plus qu'il soit nécessaire de maintenir ce type de frais pour le contrôle des stocks et des quantités, car cette fonction relève de l'autorité compétente en matière de licences commerciales, et non de l'administration fiscale. Il est nécessaire d'évaluer attentivement l'impact de l'augmentation des recettes provenant des droits de licence commerciale sur le budget de l'État et son impact sur les activités des entreprises. Ces recettes ne contribuent pas beaucoup au budget, mais peuvent avoir un impact sur la psychologie sociale. En réduisant les impôts, les frais et les procédures administratives, les entreprises peuvent améliorer leur fonctionnement. À mon avis, avant de décider de percevoir des droits de licence commerciale, le ministère des Finances doit consulter les entreprises – les personnes concernées par la politique –, il s'agit d'une réglementation générale, a suggéré Mme Huong.
Selon le travailleur
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