Surpris par le prix de la licence !

March 20, 2016 06:55

Non seulement la taxe sur les licences commerciales n'a pas été abolie comme le demandaient de nombreuses entreprises, mais elle a été transformée en redevance de licence commerciale et le taux de perception a également été multiplié par trois, selon le projet de décret du ministère des Finances qui vient d'être publié pour consultation.

Le projet de décret du ministère des Finances visant à convertir la taxe sur les licences commerciales en redevance de licence commerciale et à tripler le taux de recouvrement se heurte à l'opposition de nombreuses entreprises.

Augmentation pour correspondre au salaire minimum

Actuellement, la taxe professionnelle est perçue par deux organismes à des taux différents. Le premier organisme est constitué des entreprises (DN), qui doivent s'acquitter d'une taxe à quatre niveaux, correspondant à un montant annuel de 1 à 3 millions de VND, en fonction de leur capital social déclaré.

Le deuxième groupe comprend les ménages et les particuliers exerçant une activité commerciale, imposés selon six tranches, de 50 000 VND à 1 million de VND par an, en fonction de leur revenu mensuel. Les ménages et les particuliers exerçant une activité commerciale dont le revenu mensuel est inférieur à 300 000 VND doivent également s'acquitter d'une taxe professionnelle annuelle de 50 000 VND.

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Procédures fiscales au service des impôts de Hô Chi Minh-Ville

Selon le projet de décret du ministère des Finances, l'État ne percevra plus de taxe professionnelle, mais la convertira en redevance professionnelle, dont le taux de perception sera également ajusté. Pour les entreprises, la redevance professionnelle restera divisée en quatre tranches, mais le taux maximal passera à 10 millions de VND et le taux minimal à 2 millions de VND par an. Pour les ménages et les particuliers, la redevance professionnelle sera réduite à deux tranches en fonction du revenu annuel, et les revenus inférieurs à 100 millions de VND par an seront exonérés. Ainsi, la redevance professionnelle représente environ trois fois plus que la taxe professionnelle initiale.

Pour justifier cette modification, le ministère des Finances a avancé plusieurs raisons. En effet, la taxe professionnelle des entreprises à domicile est perçue selon six tranches. Or, chaque année, le calcul des coûts de collecte élevés, calculés sur la base du revenu mensuel moyen, est souvent négligé, et le recensement des établissements commerciaux n'est pas pleinement efficace. Conformément à la loi relative à l'impôt sur le revenu des personnes physiques, celles dont le revenu mensuel est inférieur à 9 millions de VND, ou à 16,2 millions de VND si elles ont deux personnes à charge, sont exonérées d'impôt sur le revenu. Par ailleurs, il serait injustifié d'imposer cette taxe aux entreprises à domicile dont le revenu mensuel s'élève à 300 000 VND.

Par ailleurs, la taxe sur les licences d'exploitation des entreprises de construction est calculée sur la base du salaire minimum de 2002, qui s'élevait à 290 000 VND par mois. Actuellement, le salaire minimum a augmenté à 1,15 million de VND (et à 1,21 million de VND depuis le 1er mai), ce qui rend le calcul de cette taxe incohérent avec l'évolution des salaires.

Peut affecter la psychologie sociale

Il convient de noter que le ministère des Finances a proposé d'augmenter la taxe sur les licences commerciales alors même que le gouvernement mène une politique d'exonération et de réduction d'impôts afin de soutenir les entreprises. En particulier, en octobre 2014, le gouvernement a approuvé la proposition du ministère des Finances visant à modifier et compléter plusieurs articles du droit fiscal, notamment en supprimant la taxe sur les licences commerciales.

Lors d'une session de l'Assemblée nationale en juin 2015, Mme Nguyen Thi Nguyet Huong (déléguée de Hanoï à l'Assemblée nationale, présidente-directrice générale du Groupe d'investissement pour le développement du Vietnam) a proposé d'abolir la taxe sur les licences commerciales et de ne pas la convertir en redevance, arguant que les entreprises sont déjà lourdement taxées. Elle s'est inquiétée du maintien par le ministère des Finances de la perception de cette taxe. Selon elle, bien qu'il s'agisse d'une redevance, il convient d'en examiner l'utilité pour les entreprises. Il est impératif de veiller à ce que le barème et les redevances approuvés par l'Assemblée nationale n'entraînent pas de charges supplémentaires pour les particuliers.

« Je ne pense pas que les droits de licence commerciale devraient être indexés sur le salaire minimum. Je ne pense pas non plus qu'il soit nécessaire de maintenir ce type de taxe pour le contrôle des stocks et des quantités, car cela relève de la compétence de l'autorité compétente en matière de licences commerciales, et non de l'administration fiscale. Il est indispensable d'évaluer soigneusement l'impact de l'augmentation des recettes issues des droits de licence commerciale sur le budget de l'État et sur l'activité des entreprises. Ces recettes contribuent peu au budget, mais peuvent influencer positivement le climat social. En réduisant les impôts, les taxes et les formalités administratives, les entreprises peuvent mieux fonctionner. À mon avis, avant de décider de percevoir des droits de licence commerciale, le ministère des Finances doit consulter les entreprises – les acteurs concernés par cette mesure –, conformément à la réglementation en vigueur », a suggéré Mme Huong.

Selon le travailleur

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