Le ministre cubain des Affaires étrangères nie les allégations d'ondes soniques lors de son séjour aux États-Unis
Les relations entre les États-Unis et Cuba ne montrent aucun signe d’apaisement malgré les allégations d’attaques soniques.
Hier (28 octobre), le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodriguez, a nié les allégations d'attaque sonique contre le personnel américain de l'ambassade des États-Unis à Cuba, qualifiant l'accusation de « complètement fausse ».
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Le ministre cubain des Affaires étrangères, Rodríguez. Photo : magazine Diplomat |
S'exprimant à Washington, DC, lors d'une conférence sur les Cubains vivant aux États-Unis, le ministre cubain des Affaires étrangères, Rodriguez, a affirmé que la décision du gouvernement américain d'expulser 15 diplomates cubains sur la base de ces accusations injustes était politique et visait à saper les relations bilatérales.
Selon lui, permettre que « tout désaccord politique » entre les deux parties devienne une mesure affectant les peuples des deux pays est « inacceptable et immoral ». Selon le ministre cubain des Affaires étrangères, les récentes tensions entre les deux gouvernements ont considérablement affecté les relations diplomatiques entre les États-Unis et Cuba.
« Les prétendues attaques dénoncées par les États-Unis sont injustifiées. Toute attaque, tout incident est répréhensible », a déclaré Rodriguez. « Le gouvernement américain a pris la décision infondée, irréfléchie, hâtive et inacceptable d'expulser 15 diplomates cubains aux États-Unis. Cette mesure nuit au travail de l'ambassade et complique la tâche des autorités cubaines qui cherchent à organiser les voyages des Cubains vivant aux États-Unis. »
Des responsables américains avaient auparavant déclaré que les attaques à Cuba, qui ont touché au moins 24 diplomates américains, pourraient avoir été menées avec un dispositif sonique, malgré les fortes objections de Cuba.
Jusqu’à présent, les États-Unis n’ont publié aucune preuve, mais ont officiellement qualifié l’incident d’« attaque sonique » et ont pris une série de mesures pour aggraver les tensions bilatérales, notamment le retrait de 60 % du personnel de leur ambassade à Cuba et l’expulsion d’un total de 15 employés de l’ambassade cubaine aux États-Unis.
Le président américain Donald Trump a déclaré la semaine dernière que Cuba devait être tenu responsable de cet incident. De plus, les États-Unis ont suspendu la délivrance de visas aux Cubains pendant un mois, une décision jugée « déraisonnable » par Cuba.
Selon VOV
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