Le ministre russe des Affaires étrangères : les sanctions n'empêcheront pas la Russie de fournir de l'énergie à l'Afrique

Service de presse du ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie.

« Il est important de faire comprendre à tous nos amis africains que la Russie continuera de respecter scrupuleusement ses engagements au titre des contrats internationaux relatifs à l'exportation de denrées alimentaires, d'engrais, de transport d'énergie et d'autres biens extrêmement importants vers l'Afrique. La partie russe prend toutes les mesures à cette fin », a écrit M. Lavrov dans un article publié dans les médias africains.

Il a souligné que Moscou est bien conscient de l'importance de fournir des produits à la population de nombreux pays du monde, notamment de la nourriture.

Je tiens à souligner que la propagande occidentale et ukrainienne selon laquelle la Russie “exporte la famine” est totalement infondée. En réalité, ces affirmations reflètent leur volonté de continuer à rejeter la faute sur les personnes en bonne santé, plutôt que sur les malades, a ajouté M. Lavrov.

Il a expliqué que depuis la crise de la Covid-19, l'Occident lui-même, par son mécanisme monétaire, a drainé les flux de biens et de nourriture vers lui, aggravant la situation des pays en développement dépendants des importations alimentaires. C'est à partir de ce moment-là que la situation difficile a commencé à se faire sentir sur le marché alimentaire mondial.

« Les sanctions occidentales imposées à la Russie ces derniers mois ont encore aggravé les tendances négatives », a déclaré M. Lavrov.

« Le développement d'un partenariat global avec les pays africains a toujours été l'une des priorités de la politique étrangère russe. Nous sommes prêts à renforcer davantage ces relations, conformément aux décisions stratégiques adoptées lors du premier sommet Russie-Afrique, tenu fin octobre 2019 à Sotchi », a écrit M. Lavrov.

Il a également souligné que la Russie « n’impose rien à personne, ne « prêche » pas aux autres ».

Nous respectons pleinement la souveraineté des pays africains et leur droit inaliénable à déterminer leur propre voie de développement. Nous avons toujours adhéré au principe selon lequel les problèmes africains doivent être résolus par les Africains. Cette approche du développement des relations entre les autres pays repose fondamentalement sur la logique de « leadership-subordination » imposée par les « métropoles », reproduisant ainsi le modèle colonial dépassé.