Le ministre russe des Affaires étrangères Lavrov : les BRICS jouent un rôle de « moteur » de la transformation économique
S'exprimant lors du sommet des BRICS 2025, le ministre russe des Affaires étrangères Lavrov a déclaré que le nombre de pays membres de l'association augmentait.

Selon RIA Novosti, le 7 juillet, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov s'est exprimé lors de la session du 17e sommet des BRICS sur le thème « Renforcement de l'ordre mondial multilatéral, questions financières et économiques et intelligence artificielle ».
Le ministre des Affaires étrangères Lavrov a déclaré que la part des pays BRICS dans le chiffre d'affaires commercial de la Russie est en augmentation, atteignant à la fin de l'année dernière plus de 48%.
L’association elle-même sert aujourd’hui de moteur de transformation économique dans le monde.
« Les États-Unis représentent plus de 40 % du produit intérieur brut mondial en termes de parité de pouvoir d'achat, et avec les pays partenaires, ce chiffre atteint 45 %, soit 93 000 milliards de dollars », a déclaré le ministre des Affaires étrangères Lavrov.
Selon M. Lavrov, le modèle traditionnel de mondialisation, dominé par les pays occidentaux, est en passe de disparaître. Face aux événements de ces dernières années, la majorité du monde souhaite créer des mécanismes de développement indépendants de l'Occident.
« La pandémie de COVID-19 a révélé de nombreuses failles du système commercial et financier mondial, accélérant sa fragmentation. L'érosion de l'ordre économique mondial a été aggravée par des sanctions unilatérales illégales et l'utilisation du dollar comme arme de « punition ». La confiance dans la monnaie américaine comme moyen de paiement fiable a été ébranlée », a déclaré le ministre des Affaires étrangères Lavrov.
En outre, la Russie estime qu’il est important d’accélérer la coordination des positions communes des pays BRICS sur la question de l’Organisation mondiale du commerce.
Selon M. Lavrov, le commerce mondial est gravement endommagé par le blocage à long terme de l'organe de règlement des différends de l'OMC ainsi que par l'introduction de mesures discriminatoires à l'encontre des pays en développement.
Dans le même temps, l’intelligence artificielle devient une technologie importante et sa contribution au produit intérieur brut mondial pourrait atteindre 20 000 milliards de dollars d’ici 2030. Les efforts de certains pays pour isoler les États souverains des processus mondiaux dans le domaine de l’IA sont donc dangereux et voués à l’échec.