Une montagne sacrée vieille de 120 000 ans bénéficie des droits de l'homme

Le gouvernement néo-zélandais reconnaît officiellement la montagne sacrée Taranaki comme ayant les mêmes droits qu'un citoyen.

Le mont Taranaki en Nouvelle-Zélande s'est vu accorder des droits légaux en tant que personne, devenant ainsi le troisième site du pays à se voir accorder une « personnalité juridique ».

Plus précisément, les huit tribus maories locales et le gouvernement se partageront la responsabilité de la protection de la montagne sacrée. Auparavant, les membres de la tribu la considéraient depuis longtemps comme un ancêtre ou un membre de la famille. De ce fait, quiconque maltraiterait ou endommagerait Taranaki serait considéré comme portant atteinte à un membre de la tribu.

Le ministre Andrew Little, qui a négocié l’accord, a déclaré que le protocole d’accord signé plus tôt cette semaine stipule spécifiquement que le mont Taranaki deviendra une « entité juridique à part entière », à l’instar de la rivière Whanganui qui a obtenu la personnalité juridique en janvier 2017.

Le ministre Little a déclaré que cela contribuerait à mieux protéger la montagne sacrée. Le Taranaki, vieux de 120 000 ans, devient une destination touristique de plus en plus prisée, notamment depuis que Lonely Planet l'a classé parmi les meilleurs endroits à visiter en 2016.

La beauté majestueuse et magnifique du mont Taranaki vue d'en haut.

Le mont Taranaki, vieux de 120 000 ans, est en sommeil depuis 1775. Il s'agit du volcan le plus parfaitement formé de Nouvelle-Zélande et de l'un des volcans coniques les plus symétriques au monde.

Le volcan est situé au cœur du parc national d'Egmont, au sud de New Plymouth, près de la côte ouest de l'île du Nord. Un parc national couvrant une grande partie du volcan a été créé en 1990. Les visiteurs peuvent y explorer une forêt tropicale luxuriante et profiter de températures océaniques douces toute l'année.

Selon Dantri