Économie

Pêcheurs de Nghe An pendant la saison de dragage en mer

Thanh Phuc DNUM_BIZAEZCACF 06:38

L'été est là, avec son soleil brûlant, et c'est aussi le moment pour les habitants de la côte de Nghe An d'entrer dans la saison de la pêche. Un métier marqué par de nombreuses difficultés…

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Tôt le matin, de nombreuses personnes pataugeaient dans l'eau pour ratisser. Photo : TP

Tôt le matin, lorsque la marée descend, de nombreux habitants des communes côtières comme Quynh Bang, Quynh Lap (district de Quynh Luu) ou Quynh Phuong, Quynh Lien (ville de Hoang Mai) s'affairent à tirer le chalut sur les vasières. Ils portent des paniers sur leurs épaules, tirent le cadre en fer à la main et reculent lentement pour ratisser.

Le dragage est un travail saisonnier, qui débute à la fin du quatrième mois lunaire et se poursuit vers la fin août. Tôt le matin, lorsque la marée se retire, les dragues marines, apparentées aux palourdes, aux coques et aux panopes, se déplacent à la recherche de nourriture. Ces dragues sont petites, avec des coquilles blanches opaques, dont la plus grande ne mesure que l'ongle d'un pouce d'adulte. Pourtant, pour de nombreux habitants des côtes, elles constituent une source de revenus pendant les mois caniculaires de l'été.

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Les moules, aussi appelées moules de mer, sont de petits mollusques bivalves. Photo : TP

Pour récolter le poisson, il faut se rendre sur la plage dès l'aube. L'outil de râteau est un « tatouage » rudimentaire : un cadre rectangulaire en fer d'environ un demi-mètre de long, avec un grillage métallique clairsemé fixé à l'arrière et une perche en bambou de plus d'un mètre de long fixée à l'avant.

Le râteau traînait le tube de bambou sur le sable mouillé tout en marchant à reculons dans l'eau de mer. Il portait un panier sur l'épaule, serrait fermement la poignée du tube de bambou, le dos toujours courbé et les pieds profondément enfoncés dans le sable pour garder l'équilibre. Chaque pas était une lutte pour supporter les vagues qui le frappaient, une respiration haletante due à la fatigue et un mal de dos.

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Se tremper dans l'eau, marcher à reculons… mais pour beaucoup, c'est un métier qui leur permet de gagner leur vie. Photo : TP

M. Le Van Thach, un ratisseur de longue date de la commune de Quynh Bang, a déclaré : « Ce travail paraît simple, mais il est très difficile. Allez-y tôt, lorsque l'eau se retire le plus, et celui qui est rapide récoltera beaucoup. Ratisser pendant deux à trois heures est fatigant, mais si vous ne profitez pas de votre journée, vous perdez de l'argent. »

Pour les personnes âgées, le ratissage est l'une des rares possibilités de gagner sa vie. Aucun capital n'est requis, juste une bonne santé et un travail acharné : tout le monde peut aller ratisser sur les vasières. Mais tout le monde ne tient pas longtemps. Certains ratissent quelques jours, puis abandonnent à cause de maux de dos et de genoux fatigués ; d'autres, ne sachant pas choisir un endroit avec de nombreux râteaux, ratissent indéfiniment, mais ne récoltent que quelques kilos.

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Les commerçants achetaient le poisson entre 4 000 et 5 000 VND/kg. Photo : TP

Bien qu'il s'agisse d'un travail saisonnier, le dragage reste une source de revenus importante pour de nombreux ménages côtiers, notamment pour les personnes âgées et les femmes qui ne peuvent pas s'aventurer loin en mer. Chaque jour, des personnes assidues peuvent récolter 70 à 100 kg de dragage frais, vendus entre 300 000 et 500 000 VND. Le prix du dragage est modique, oscillant entre 4 000 et 5 000 VND/kg, mais disposer d'un revenu régulier au quotidien est une chance pour de nombreuses familles.

Une fois ramassés, les commerçants achètent les viscères directement sur la plage et les transportent vers les provinces du sud, comme Khanh Hoa et Phu Yen, où les fermes d'élevage de homards et de crabes les utilisent comme aliment. Une autre partie est cuite à la vapeur, éviscérée et transformée en aliments transformés. Les petits établissements spécialisés dans la location de viscères contribuent également à créer des emplois pour les travailleurs inactifs.

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Certains peuvent ramasser jusqu'à cent kilos de bois par jour, gagnant entre 300 000 et 500 000 VND. Photo : TP

Une fois séparées du noyau, les coquilles ne sont pas gaspillées. Chaque année, lorsque la mer est agitée ou que le vent change de saison, de nombreux rochers s'échouent sur le rivage, formant des couches de coquillages blancs opaques qui recouvrent le sable. Les gens les ramassent, les font sécher au soleil, puis les vendent à des entreprises pour fabriquer des matériaux de décoration et des pots de fleurs. Un camion chargé de plusieurs centaines de kilos de coquillages peut se vendre plusieurs millions de dongs.

Bien que le travail de dragage soit difficile et exige de la patience et du travail acharné, c'est le dernier choix lorsqu'il n'y a pas d'autre travail auquel s'accrocher, mais c'est le gagne-pain de nombreux pêcheurs côtiers...

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