Le mari était fou de jalousie quand il voyait sa femme envoyer des SMS la nuit.
Pensant que sa femme envoyait des SMS à un autre homme, Khiem est devenu jaloux et l'a poignardée à plusieurs reprises dans le jardin de la maison de son beau-père.
Le 8 mars 2014, la police provinciale de Son La a été informée que Mme Lo Thi Chung (31 ans, district de Yen Chau) s'était rendue la veille au soir à la maison culturelle du village de Mo Tuoi, mais n'était pas revenue. Derrière la maison de son père, des personnes ont trouvé une paire de sandales, une bouilloire, du sang et des cheveux par terre.
Des dizaines de policiers de Son La sont venus enquêter sur les lieux et ont découvert des taches de sang sur le mur extérieur de la maison, ainsi que des traces de piétinement sur l'herbe et les arbres environnants. Les enquêteurs ont conclu qu'il pourrait s'agir d'un meurtre, et l'auteur a caché le corps ailleurs après avoir commis le crime.
Selon des témoins, le soir du 7 mars 2014, Mme Chung a été chargée par l'association des femmes du village de Mo Tuoi de fournir de l'eau pour un échange culturel. À 21 heures, elle s'est rendue chez son père avec une bouilloire pour faire bouillir de l'eau, puis a disparu.
Selon ses voisins, Mme Chung était douce et sociable, et n'avait connu aucun conflit grave ayant conduit à sa mort. Les enquêteurs ont émis l'hypothèse qu'elle avait été assassinée par un voleur, par des conflits amoureux ou par jalousie.
Après plusieurs jours de recherches, le 10 mars 2014 en fin d'après-midi, les autorités ont découvert un sac contenant le corps de Mme Chung sous un ruisseau du village de Mo Tuoi, à 3 km de la maison culturelle. La victime était décédée trois jours auparavant et son corps portait de nombreuses marques de lacérations.
Pour le crime qu’il a commis, Khiem a été condamné à mort. |
Comme la victime possédait encore des boucles d'oreilles en or et de l'argent, les enquêteurs ont écarté la thèse du vol. Au vu des nombreuses marques de coups, l'équipe d'enquête a conclu que le meurtrier avait commis le crime dans un accès de colère. Des deux hypothèses restantes, la police penchait pour une dispute conjugale ayant conduit au meurtre.
Au cours de l'enquête sur cette relation, la police a découvert que le mari de Mme Chung, Vi Van Khiem, était souvent jaloux parce que sa femme participait souvent à des activités culturelles locales et avait un large réseau de relations.
En travaillant avec la police, Khiem a avoué que le jour où sa femme a disparu, il s'est rendu à la maison culturelle pour assister à un spectacle, et après celui-ci, il est allé boire un verre avec des amis.
En approchant le fils de Chung, les autorités ont appris que son père était rentré chez lui vers 23 heures et avait indiqué que sa mère se trouvait à la maison culturelle. À minuit, Khiem a quitté la maison à moto et est revenu 30 minutes plus tard.
Poursuivant son enquête, l'enquêteur lui a demandé de prouver où il était allé et ce qu'il avait fait entre 21 h et 23 h, mais il n'a pas pu fournir de réponse convaincante. Lors de la perquisition du domicile de Khiem, la police a saisi une chemise tachée de sang et un couteau. Les résultats de l'expertise ont révélé que le sang appartenait à Khiem et à Mme Chung. À ce moment-là, Khiem a avoué le crime.
Khiem a avoué que le soir du 7 mars 2014, après s'être saoulé, il s'était rendu à la maison de la culture pour assister à un spectacle. Deux heures plus tard, il avait vu sa femme aller chercher de l'eau chez son père, en train d'envoyer des SMS en marchant, la soupçonnant d'envoyer des messages à un autre homme. Jaloux, il lui a crié dessus, puis l'a assassinée… Tôt le lendemain matin, Khiem a mis le corps dans un sac et l'a caché dans un ruisseau.
Après avoir commis le crime, Khiem a signalé au cadre du village que sa femme avait disparu pour tromper l'agence d'enquête.
Lors du procès en première instance qui s'est tenu en avril 2014, le tribunal populaire de la province de Son La a condamné Khiem à mort pour meurtre. La cour d'appel a ensuite confirmé cette peine.