Les Américains demandent au président Biden de « lâcher prise et d'oublier » l'Ukraine
(Baonghean.vn) - Récemment, les lecteurs du Wall Street Journal ont commenté l'appel téléphonique entre le président américain Joe Biden et son homologue russe Vladimir Poutine.
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| Le président américain Joe Biden. Photo : AP |
Selon eux, la crise ukrainienne pourrait coûter trop cher au monde entier si les États-Unis ne font pas preuve de retenue. De nombreux commentateurs évoquent des précédents d'escalade et de dégel des relations entre Moscou et Washington. « Nous devons nous souvenir de la devise de la Guerre froide : mieux vaut être rouge que mort », écrit George Rebovich.
Le commentateur Robert Reilley a exprimé sa conviction : « Il est temps que nous cessions d'être les gendarmes du monde. Ça ne nous sert à rien de nous impliquer en Ukraine ou à Taïwan. La dernière fois que j'ai vérifié, notre dette nationale atteignait près de 30 000 milliards de dollars. Nous ne pouvons pas laisser cela se produire. Nous devons résoudre nos propres problèmes, et non pas nous mêler de ceux des autres. »
Dans ses commentaires, Michael Quick a écrit : « Cet appel n'est qu'une préparation à une série de réunions entre négociateurs. Par conséquent, le dialogue d'aujourd'hui ne donne aux parties que l'occasion d'exprimer leurs revendications. Aucune des deux parties n'a concédé de points de négociation. Alors, détendez-vous. Ce n'est qu'une ouverture formelle. Rien de plus. »
Chad Redding a commenté : « La situation en Ukraine est un problème d’Europe de l’Est. Il est inutile de provoquer la Russie avec le soutien de l’OTAN à la frontière avec l’Ukraine, et les États-Unis ne devraient pas non plus s’immiscer dans ces affaires. Ils trancheront eux-mêmes la question le moment venu. » Neal Lehnert a conclu : « Vous savez, on cite souvent les paroles du film « Cold Heart » : lâcher prise et oublier. »
Selon la Maison Blanche, l'entretien téléphonique entre les deux dirigeants russe et américain a duré 50 minutes le 30 décembre, heure de Washington. Le sujet principal de cet entretien était la mise en œuvre de l'accord conclu lors du sommet en ligne du 7 décembre visant à entamer des négociations sur la sécurité juridique de la Russie.
