Un journaliste s'agenouille et pleure à côté du corps d'un bébé tué par une bombe

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La photo d'un photojournaliste syrien agenouillé et sanglotant à côté du corps d'un enfant victime émeut les internautes.

Hình ảnh Habak bồng bé trai chay về xe cứu thương và cảnh anh khóc vì bất lực sau đó đang trở thành hiện tượng trên mạng - Ảnh: Twitter
L'image d'Habak portant son bébé jusqu'à l'ambulance et la scène où il pleure ensuite, impuissant, est devenue un phénomène en ligne. Photo : Twitter

Abd Alkader Habak est un photojournaliste indépendant. À en juger par son allure austère, personne ne le prendrait pour un faible.

De plus, Habak est un photojournaliste qui couvre les événements chauds, il connaît donc très bien les bombes et la violence qui règnent constamment dans son pays depuis de nombreuses années.

Mais cette fois, il se sentit impuissant face à la cruauté suprême. Il sembla perdre toute sa force et tomba à genoux dans l'herbe.

Il pleurait, pleurait beaucoup, son corps tremblait comme si toute la frustration accumulée pendant des années d'activités professionnelles à assister à des scènes de violence était désormais libérée.

Habak accompagnait un convoi de civils syriens évacués près de la ville d'Alep.

Il se trouvait donc sur les lieux mêmes de l’attentat suicide qui visait le convoi.

La plupart des personnes tuées étaient des habitants des deux villages d'al-Foua et de Kafraya dans la province d'Idlib, en plus d'un certain nombre d'hommes armés protégeant le convoi.

L'attaque du 15 avril a tué au moins 126 personnes, dont au moins 80 enfants.

Habak n'a pas seulement travaillé sur les lieux, il a également aidé à sauver les enfants de la zone encore engloutie par la fumée et le feu causés par l'explosion de la bombe.

Des collègues l'ont filmé en train de s'enfuir avec l'enfant dans ses bras, l'appareil photo suspendu à son bras droit.

Habak quì khóc nức nở trong nỗi căm giận và sự bất lực - Ảnh: Twitter
Habak s'agenouilla et sanglota de colère et d'impuissance. Photo : Twitter

Sur la photo, on le voit agenouillé, pleurant de colère et de désespoir. À côté de lui se trouve le corps d'un enfant victime du bombardement, et à l'arrière-plan, des voitures brûlent encore violemment.

« C'est mon collègue Abd Alkader Habak qui pleure son impuissance et sa douleur pour les victimes de l'attaque terroriste », a tweeté le collègue qui a pris la photo.

La photo s'est rapidement répandue sur les réseaux sociaux puis a atteint la presse grand public.

« Les mots me manquent pour décrire ce qui s'est passé. Je me trouvais à côté d'un food truck pour enfants et, à quelques mètres de là, une explosion assourdissante a retenti », a raconté Abd Alkader Habak à Channel 4 News.

Même un homme de grande taille comme Habak a été projeté en arrière par la force de l’explosion.

Instinctivement, il sauta pour trouver la machine à travailler.

Il a filmé la scène devant lui. Puis il a vu un petit garçon qui avait besoin d'aide. Il a décidé d'arrêter de filmer et de faire ce qu'il fallait.

« J'ai vu que le garçon respirait encore. Je l'ai pris dans mes bras et j'ai couru vers l'ambulance. Je ne savais vraiment pas s'il allait survivre, mais j'ai fait ce que j'ai pu. Je savais juste qu'il avait été emmené à l'hôpital », se souvient Habak.

Habak đã ngưng hoạt động nghiệp vụ để cứu lấy đứa bé - Ảnh: Twitter
Habak a cessé de travailler pour sauver le bébé. Photo : Twitter

Sur les réseaux sociaux, beaucoup de gens qualifient Habak de héros, de journaliste avec de l’humanité.

Mais lui et ses collègues n’ont toujours pas trouvé la réponse à la question : qui est l’auteur de l’attaque terroriste visant des civils ?

L'attaque visait un convoi de bus transportant des musulmans chiites attendant de traverser des zones contrôlées par les rebelles vers des zones contrôlées par le gouvernement, dans le cadre d'un accord d'évacuation signé par les parties belligérantes.

L’accord visant à évacuer les civils des villes autour d’Alep est actuellement suspendu.

Selon le Croissant-Rouge, environ 3 700 civils sont bloqués à Rashidin tandis qu'environ 2 200 autres évacués des villes de Madaya et Zabadani sont également bloqués dans un autre point de transit.

Selon Tuoi Tre

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