Le fondateur de WikiLeaks pourrait témoigner dans une affaire d'ingérence dans l'élection présidentielle américaine
Le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, étudie une demande de la commission du renseignement du Sénat américain pour témoigner dans le cadre de son enquête sur l'ingérence présumée de la Russie dans l'élection présidentielle américaine de 2016.
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Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, à l'ambassade d'Équateur à Londres, au Royaume-Uni, le 19 mai 2017. Photo : AP/TTXVN |
Dans une déclaration du 9 août, l'avocate de M. Assange, Jennifer Robinson, a déclaré : WikiLeaks envisage sérieusement l'offre américaine, mais doit s'assurer que la sécurité de M. Assange est garantie.
Le 8 août, WikiLeaks avait indiqué que, dans une lettre de demande adressée à M. Assange par l'intermédiaire de l'ambassade des États-Unis à Londres, la commission du renseignement du Sénat américain avait demandé à M. Assange de témoigner et de participer à un entretien à huis clos. Le service juridique de WikiLeaks avait affirmé que l'audition devait respecter des « normes éthiques élevées ».
Depuis juin 2012, M. Assange, citoyen australien de 46 ans, bénéficie de l'asile à l'ambassade d'Équateur à Londres afin d'éviter son extradition vers la Suède par le Royaume-Uni où il serait accusé d'agression sexuelle. Il a toujours nié ces accusations, affirmant que la procédure judiciaire vise à l'arrêter et à l'extrader vers les États-Unis pour y être accusé d'avoir révélé de nombreux secrets d'État américains en 2010.
Jusqu’à présent, la Russie a toujours affirmé qu’elle n’avait pas interféré dans l’élection présidentielle américaine de 2016 et a déclaré que les accusations contre la Russie étaient totalement infondées.