La Maison Blanche s'exprime après le discours du président ukrainien devant le Congrès américain

Répondant aux journalistes le 16 mars, la porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki, a déclaré : « Comme nous l’avons déjà dit, l’instauration d’une zone d’exclusion aérienne nécessitera des mesures coercitives. À ce moment-là, nous pourrions être amenés à abattre des avions russes, et l’OTAN pourrait être amenée à abattre des avions russes. Nous ne voulons pas participer à la Troisième Guerre mondiale. »

Mme Psaki a fait la déclaration ci-dessus lorsqu'on lui a demandé si le président Biden avait changé sa position sur l'établissement d'une zone d'exclusion aérienne en Ukraine après que le président Zelensky a une fois de plus soulevé la question dans un discours en ligne au Congrès américain le 16 mars.

Jen Psaki, attachée de presse de la Maison-Blanche. Photo : AP

Mme Psaki a déclaré que le président Biden avait regardé le discours du président Zelensky devant le Congrès américain et avait estimé que ce discours était « passionné et puissant », mais que le dirigeant américain avait pris la décision « à travers le prisme de notre sécurité nationale ».

Le président Biden a également annoncé le 16 mars une aide supplémentaire de 800 millions de dollars à l’Ukraine, mais n’a pas fourni d’avions militaires ni modifié sa position sur la zone d’exclusion aérienne.

Alors que certains politiciens américains ont appelé à une réponse plus agressive à la crise ukrainienne, des législateurs tels que le sénateur républicain Mike Braun et le représentant démocrate Emanuel Cleaver ont averti après le discours de M. Zelensky que l'escalade du conflit pourrait conduire à une guerre entre la Russie et les États-Unis ou à une guerre mondiale.