Le Japon entre officiellement dans une nouvelle ère ; la France renforce sa sécurité

Le fondateur de WikiLeaks condamné à près d'un an de prison

M. Julian Assange arrive au tribunal de Londres le 1er mai. Photo : AFP

Le 1er mai, un tribunal londonien a condamné le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, à 50 semaines de prison pour avoir violé les conditions de sa libération sous caution en 2012, alors qu'il avait trouvé refuge à l'ambassade d'Équateur au Royaume-Uni pour éviter son extradition vers la Suède. Assange avait déjà été condamné par un tribunal londonien pour violation des conditions de sa libération sous caution et était détenu à la prison de Belmarsh, à Londres, dans l'attente de sa condamnation.

• Le tribunal britannique devrait examiner la demande d'extradition américaine lors d'une audience le 2 mai. Les États-Unis ont jusqu'au 12 juin pour soumettre une demande d'extradition complète au Royaume-Uni. L'avocate londonienne d'Assange, Jennifer Robinson, a déclaré que son client contesterait la demande d'extradition jusqu'au bout.

Un attentat à la bombe dans l'ouest de l'Inde tue au moins 16 soldats

Victimes d'un attentat à la bombe dans l'État du Chhattisgarh en avril. Photo : Reuters

Dans l'après-midi du 1er mai, un attentat à la bombe, soupçonné d'être perpétré par des rebelles, a tué 16 soldats paramilitaires indiens dans la région de Gadchiroli, dans l'État occidental du Maharashtra. Cet attentat a eu lieu alors que l'Inde organise des élections nationales, qui ont débuté le 11 avril et se poursuivront jusqu'au 19 mai.

Un responsable de la police de l'État du Maharashtra a déclaré que des hommes armés avaient attaqué un groupe de soldats paramilitaires qui circulaient à bord d'un véhicule privé pour enquêter sur une attaque survenue précédemment dans l'État. Un autre responsable de la police a indiqué que des militants avaient incendié 30 voitures dans le quartier de Gadchiroli à 12 h 30 (heure locale), après quoi une explosion avait tué les soldats.

L'empereur monte sur le trône, inaugurant l'ère Reiwa

Lors de la cérémonie, l'empereur Naruhito s'est vu remettre trois reliques sacrées (Sanshu no Jingi), dont l'épée Kusanagi, le miroir Yata et la gemme Yasakani, symbolisant les trois vertus du courage, de la sagesse et de la bonté. Photo : AFP/TTXVN

Le matin du 1er mai, le prince héritier Naruhito monta sur le trône du Japon sous le nom d'ère Reiwa (Reiwa), signifiant « belle harmonie », lors d'une cérémonie solennelle tenue à Tokyo. Lors de cette cérémonie, l'empereur Naruhito s'adressa aux chefs des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire, ainsi qu'aux membres de la famille impériale et aux représentants du gouvernement.

L'empereur Naruhito, 59 ans, a officiellement succédé à son père, Akihito, premier empereur du Japon à abdiquer depuis plus de 200 ans. L'ancien empereur Akihito était considéré comme un symbole vivant de paix, de réconciliation et de démocratie durant les trois décennies de l'ère Heisei. Nombreux sont ceux qui espèrent que le nouvel empereur Naruhito suivra les traces de son père, mais à sa manière.

La France renforce la sécurité avant les manifestations du 1er mai

Le 1er mai, Journée internationale des travailleurs, les mesures de sécurité ont été renforcées dans les principales villes de France afin de faire face aux manifestations complexes attendues de nombreux syndicats et organisations sociales opposés au gouvernement français. Des centaines de milliers de policiers, gendarmes, pompiers et personnels médicaux ont été mobilisés par le gouvernement français à cette occasion pour faire face aux manifestations simultanées de nombreuses forces sociales.

Les risques sécuritaires sont extrêmement élevés, car les manifestations d'aujourd'hui sont organisées par des groupes très divers. Aux traditionnelles manifestations syndicales du 1er mai s'ajoutent celles des manifestants pour le changement climatique, et notamment celles des « Gilets jaunes », qui perturbent la société française depuis cinq mois.