Le Japon se prépare à la campagne électorale pour la Chambre basse
Le 10 octobre, le Japon a officiellement annoncé une campagne de 12 jours pour les élections à la Chambre basse.
Les candidats brigueront 465 sièges à la Chambre des représentants, dont 289 circonscriptions uninominales et 176 sièges à la proportionnelle. Chaque électeur disposera de deux bulletins de vote : un pour choisir un candidat et un pour choisir son parti.
![]() |
Le Premier ministre japonais Shinzo Abe (deuxième à partir de la droite) et la gouverneure de Tokyo Koike (debout à sa gauche) lors d'un débat télévisé avant les élections à la Chambre basse. Photo : EPA |
Le Premier ministre japonais Shinzo Abe s'est engagé à démissionner si la coalition au pouvoir entre le Parti libéral-démocrate (PLD) et le Parti Komeito ne parvient pas à obtenir une majorité d'au moins 233 sièges.
Les analystes estiment que l'élection sera une bataille entre trois principaux rivaux : la coalition au pouvoir, le Parti de l'espoir du gouverneur de Tokyo Koike, et les factions d'opposition dirigées par d'anciens dirigeants du Parti démocrate du Japon (PDJ).
La coalition au pouvoir, menée par le Parti libéral-démocrate, a l'avantage d'avoir formé récemment le Parti de l'espoir, tandis que le plus grand parti d'opposition, le Parti démocrate du Japon, s'est dissous.
De nombreux membres conservateurs du parti se sont inscrits comme candidats sous le nom de Parti de l'espoir, tandis que les autres ont formé un nouveau parti appelé le Parti démocratique constitutionnel dirigé par l'ancien secrétaire général du Cabinet Yukio Edano.
La dissolution de la Chambre des représentants pour organiser des élections générales anticipées est considérée comme une manœuvre calculée du Premier ministre Shinzo Abe. Face à la hausse du soutien des électeurs et au manque de préparation de l'opposition, de nombreux observateurs estiment que la coalition au pouvoir pourrait remporter une écrasante majorité de sièges après ces élections à la Chambre des représentants.
Selon VOV