Le Japon met en place une force spéciale pour protéger Senkaku
Selon l'agence de presse russe Itar Tass, le 24 décembre, le Japon a déclaré qu'il établirait une force navale spéciale pour protéger les îles contestées de la mer de Chine orientale qu'ils appellent Senkaku et que la Chine appelle Diaoyu.
Cette force s'occupe des navires de patrouille chinois entrant dans les eaux autour de l'île.
Des navires chinois et japonais dans les eaux proches d'îles contestées
- Photo : inquerer.net
En conséquence, l'Agence japonaise de sécurité maritime va renforcer le nombre de patrouilleurs du 11e commandement des garde-côtes, basé à Naha, dans la préfecture d'Okinawa, et créer une unité Senkaku pour lutter contre les navires chinois dans l'archipel. Tokyo a justifié cette décision par ses craintes de voir Pékin continuer à envoyer des navires dans les eaux contestées.
Les autorités japonaises avaient annoncé plus tôt leur intention de renforcer les systèmes de radar, de positionnement et de détection des avions pour faire face aux récents aéronefs chinois pénétrant dans l'espace aérien des îles contestées.
Le 23 décembre, la Chine a vivement critiqué le Congrès américain pour avoir placé les îles Senkaku dans le cadre du traité de sécurité américano-japonais. La porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hua Chunying, a déclaré que Pékin exprimait sa « profonde inquiétude » et sa « ferme opposition » à cette décision du Congrès américain.
Le 22 décembre, le Congrès américain a adopté le projet de loi sur le budget de la défense pour l'année fiscale 2013. Le projet de loi comprend une section mentionnant les îles Senkaku, stipulant que les États-Unis ne prennent pas parti dans le conflit de souveraineté sur les îles, mais acceptent le fait que le Japon contrôle les îles.
Le projet de loi stipule également qu'une action unilatérale d'un tiers ne saurait modifier la perception américaine du contrôle de facto du Japon sur les îles. Hua a réitéré la revendication de souveraineté de la Chine sur les îles et a déclaré que le traité de sécurité américano-japonais ne saurait nuire aux intérêts de tiers, y compris la Chine. Elle a également déclaré que les États-Unis ne devraient pas s'ingérer dans les différends territoriaux d'autres pays.
Selon Tuoi Tre - DT
