Le Japon utilise des missiles et des actions en acier pour faire face à la Chine
En réponse à l'affirmation croissante de la Chine en mer de Chine orientale, le ministre japonais de la Défense a promis d'abattre tout ce qui se dirigerait vers le territoire japonais.
Message du Japon
L'agence de presse Kyodo a cité une source du gouvernement japonais affirmant que le nombre de navires chinois envoyés dans la zone autour de Senkaku/Diaoyu est bien plus important que le nombre de navires de Pékin actuellement dans les eaux proches de Scarborough Shoal dans la mer de l'Est.
La démarche chinoise a suscité une vive inquiétude au Japon, notamment lorsque des navires chinois ont pénétré sans interruption dans les eaux territoriales japonaises près des îles Senkaku (contrôlées par le Japon). Début août 2016, jusqu'à 15 navires chinois ont simultanément approché les eaux territoriales japonaises autour des îles Senkaku.
Pour « soutenir » ces navires, environ 200 à 300 bateaux de pêche opèrent dans la zone périphérique. Le ministère japonais des Affaires étrangères a indiqué qu'environ trois navires chinois sont normalement déployés dans la zone contiguë des Senkaku, tandis que quatre ou cinq sont déployés dans les eaux proches du banc de Scarborough. En réponse à cette initiative, le gouvernement japonais a remis 30 notes diplomatiques de protestation à la Chine entre le 5 et le 10 août.
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| Des navires japonais patrouillent près de Senkaku/Diaoyu. |
Non seulement le nombre de navires de pêche a augmenté de manière anormale, selon le ministère japonais des Affaires étrangères, mais la Chine a également mené de nombreux exercices militaires en mer de Chine orientale - et ces exercices visent clairement à accroître la pression militaire sur le Japon.
Face à la démarche « agressive » de la Chine, la nouvelle ministre japonaise de la Défense, Tomomi Inada, a déclaré qu'elle abattrait tout ce qui se dirigerait vers le territoire de son pays.
Entre-temps, selon la chaîne japonaise NHK, les Forces d'autodéfense (SDF) seront mises en état d'alerte pendant au moins trois mois et tous les trois mois, la directive susmentionnée du ministre de la Défense Inada sera également réexaminée.
Parallèlement à la déclaration ferme de l'armée japonaise, le pays a annoncé son intention de déployer sa dernière génération de missiles anti-navires sur les îles avancées, qui sont « surveillées » par la Chine.
Construire un bouclier en acier
Selon le Yomiuri Shimbun du 14 août, le Japon prévoit de déployer des missiles d'une portée de près de 300 km sur des îles comme Miyako dans la préfecture d'Okinawa d'ici 2023.
L'information sur le projet du Japon de déployer des missiles anti-navires de nouvelle génération a été annoncée dans un contexte de tensions croissantes entre Tokyo et Pékin concernant les différends en mer de Chine orientale.
Cependant, ce n'est pas la première fois que le Japon parle de ce plan de déploiement et presque tous les missiles anti-navires ayant des portées similaires à celles déclarées ont été déployés par Tokyo sur les îles avant-postes, a commenté le magazine The National Interest.
Selon des données recueillies par un magazine américain, les principaux composants du pare-feu que le Japon construit pour contrer la Chine en mer de Chine orientale sont le missile Type 12 (le type de missile que Tokyo vient d'annoncer qu'il déploierait) et le SSM-1 Type 88, révèle The National Interest.
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| Missile anti-navire de type 12. |
Selon des sources de la Force maritime d'autodéfense japonaise, le cœur du mur de défense de l'archipel du sud-ouest du Japon est constitué de systèmes de missiles terre-navire de dernière génération de type 12 et de systèmes SSM-1 de type 88. Ces systèmes sont déployés à Okinawa et à Kumamoto, sur la côte ouest de Kyushu.
Ces deux sites sont reliés par l'île d'Amami (Oshima Amami). Parmi eux, Kumamoto est le seul à être prioritaire pour le déploiement du plus grand nombre de missiles antinavires de type 12.
En août 2014, le Japon a déployé des systèmes de missiles terre-navire de type 88 sur l'île d'Amami. Par ailleurs, la Force terrestre d'autodéfense japonaise a également déployé 550 soldats sur l'île afin de renforcer ses capacités de défense des îles côtières de la région.
En plus de l'île d'Amami-Oshima, en juin 2014, le gouvernement japonais a également déployé des unités de la Force terrestre d'autodéfense et des systèmes de missiles sur les îles Miyako et Ishigaki dans la préfecture d'Okinawa, après que le cabinet a décidé de renforcer la défense des îles Ryukyu.
Le gouvernement japonais a également construit une base radar de surveillance air/mer sur l'île de Yonaguni, couvrant une superficie de 210 000 kilomètres carrés, et déployé une unité de guerre électronique pour renforcer sa réponse aux navires de guerre et aux avions chinois.
Selon Baodatviet
