Le Japon utilise des détecteurs de mensonges lors du recrutement
La police japonaise envisage d'utiliser des moniteurs de fréquence cardiaque détectant les mensonges lors du recrutement afin d'éliminer rapidement les criminels potentiels et les prédateurs sexuels.
L'Agence nationale de police prévoit d'utiliser des détecteurs de mensonges uniquement sur les volontaires pour éviter les accusations de violation de la vie privée, selon le journal Asahi Shimbun.
Photo d'illustration. (Source : genk.vn)
Les recruteurs prévoient d’analyser les réponses des candidats après leur avoir demandé leur opinion personnelle sur les agressions sexuelles et leurs préférences.
Le moniteur de fréquence cardiaque mesure et enregistre les réactions psychologiques, telles que la fréquence cardiaque et la respiration, pendant l'interrogatoire du sujet. Les experts affirment que le mensonge déclenche des réactions que le corps ne peut pas contrôler facilement.
La police a dû prendre cette décision suite à « de récents scandales concernant des personnes ne possédant pas les compétences requises pour travailler dans la police », a déclaré un haut responsable de la police à l'Asahi.
La police japonaise a un taux de recrutement très compétitif, avec seulement 14 700 personnes acceptées sur près de 126 000 candidats au cours de l'année jusqu'en mars 2012.
Dans le même temps, le nombre de violations disciplinaires commises par la police est passé de 242 en 2009 à plus de 400 en 2012. Parmi elles, un policier qui a été renvoyé de la police pour viol en janvier 2012, et qui était également soupçonné d'avoir eu des relations sexuelles avec des mineurs pendant une longue période.
En plus des tests, les candidats admis doivent être diplômés d'une académie de police avant d'être acceptés dans la force, qui compte actuellement 293 000 membres dans un pays avec un taux de criminalité relativement faible.
Selon (Vietnam+) - VT
