Unifier le secrétaire et le président : choisir la mauvaise personne est très dangereux

October 16, 2017 08:47

Un secrétaire et président du Conseil populaire ou du Comité populaire qui manque d’expertise, de pratique et d’éthique est très dangereux.

Concernant la politique d'unification des postes de secrétaire et de président du Conseil populaire et du Comité populaire aux niveaux du district et de la commune avec des conditions suffisantes, qui vient d'être conclue par le secrétaire général Nguyen Phu Trong lors de la 6e Conférence centrale, l'ancien vice-ministre de l'Intérieur Nguyen Tien Dinh a déclaré : « Si nous pouvons faire cela, ce serait très bien. »

Nguyên Thứ trưởng Bộ Nội vụ Nguyễn Tiến Dĩnh. Ảnh: Hoàng Long
Nguyen Tien Dinh, ancien vice-ministre de l'Intérieur. Photo : Hoang Long

Selon lui, l'unification non seulement réduit le nombre de postes, mais rend également le fonctionnement de l'appareil plus efficace, plus rapide et plus décisif. En effet, selon le processus, si ces deux postes sont séparés, le Comité du Parti se réunira, émettra un avis, puis se déploiera au Comité populaire et au Conseil populaire.

Si le secrétaire est également le président du Conseil populaire ou du Comité populaire, après avoir reçu les commentaires du Comité du Parti, la mesure sera mise en œuvre immédiatement, sans autre délai.

«Plus l'appareil est compact, plus il est efficace», a souligné l'ancien vice-ministre.

Une grande unité fera l'affaire

Cela implique également de rationaliser un certain nombre de postes et de titres, ce qui affecte directement la situation financière de nombreux dirigeants. Comment pouvons-nous résoudre ce problème de manière harmonieuse, Monsieur ?

Cette question a été soulevée à maintes reprises.

L'unification ne concerne que les dirigeants, dont le nombre est limité. L'État mettra en place des politiques pour créer des postes appropriés. Une forte cohésion, combinée à des politiques de soutien aux fonctionnaires, permettra de résoudre le problème.

Comme l'a indiqué le Secrétaire général, la mise en œuvre de la fonction de Secrétaire assumant simultanément les fonctions de Président du Comité populaire aux niveaux des districts et des communes n'est possible que dans les endroits où les conditions sont réunies. À votre avis, quelles sont les conditions nécessaires et suffisantes pour mettre en œuvre ce modèle, et où peut-il être mis en œuvre ?

La première condition doit être humaine. Le secrétaire et le président du Comité populaire, c'est-à-dire l'unification du Parti et de l'exécutif, exigent un travail considérable et des personnes suffisamment compétentes pour le mener à bien, sans quoi ce sera très difficile.

Deuxièmement, il est nécessaire d'obtenir un consensus et une unanimité élevés au sein du Comité du Parti, du gouvernement et du personnel. Une forte unité permettra d'y parvenir.

En tant que poste à deux fonctions, l'élément le plus important reste la personne. Si le secrétaire est également président du Conseil populaire, les circonstances seront favorables, car le Conseil populaire a longtemps été un leader collectif. Cependant, le Comité populaire étant l'organe exécutif, le secrétaire et le président du Comité populaire joueront un rôle crucial.

Choisir la mauvaise personne est très dangereux.

Quelles qualités une personne doit-elle avoir pour occuper ce rôle 2 en 1 ?

La personne qui occupe à la fois le rôle de secrétaire et de président du Conseil populaire/Comité populaire doit avoir à la fois la capacité et l’éthique nécessaires pour faire fonctionner l’appareil de manière fluide et efficace.

Choisir une personne qui manque de professionnalisme, de pragmatisme ou d'éthique est très dangereux. Confier trop de responsabilités à une seule personne peut alors devenir un fardeau qui entrave le bon déroulement du travail, décourage l'engagement, oblige à solliciter l'avis collectif ou crée une situation de peur qui pousse à se réfugier derrière le collectif. Cela peut facilement conduire à des erreurs, à la perte de cadres et à des dommages pour la société.

Ce qui préoccupe beaucoup de gens lors de la mise en œuvre du modèle d’unification, c’est la question du contrôle du pouvoir pour éviter la situation où « on joue au football et on dénonce » ?

Notre Parti a beaucoup parlé de mesures de contrôle du pouvoir avant même l'unification, car chaque poste possède un pouvoir spécifique. Mais l'unification accentuera la concentration du pouvoir. Choisir des personnes insuffisamment formées et incompétentes et utiliser leur pouvoir à mauvais escient serait très dangereux, et de tels cas se sont effectivement produits.

C’est pourquoi, lorsque le pouvoir est au pouvoir, il est important d’avoir une supervision, d’avoir des mécanismes de contrôle, de renforcer la démocratisation, de renforcer l’inspection et la supervision à des niveaux supérieurs, en interne.

L'autorité implique la responsabilité. Toute violation constatée doit être traitée avec détermination et rigueur. La mise en place d'un mécanisme de surveillance efficace permet de la contrôler.

Leçons sur le contrôle du pouvoir tirées du cas du secrétaire du Parti de Da Nang

Lors de la mise en œuvre de l’unification, il faut prêter attention au pouvoir de contrôle, non seulement par le Comité du Parti, mais aussi par le peuple à travers les organisations sociopolitiques, et le centralisme démocratique doit être renforcé.

Comme à Da Nang, le secrétaire et le président du Conseil populaire, faute de supervision populaire, n'ont pas pu détecter rapidement les violations. Lorsque la population s'exprimait, le Parti n'a pas privilégié la démocratie interne, ce qui a entraîné des erreurs et des sanctions disciplinaires, comme récemment. (M. Nguyen Tuc, membre du Présidium du Front de la Patrie du Vietnam)

Surveillance de l'alimentation

Les titulaires de ces deux postes doivent s'en remettre à la volonté du peuple. Le peuple votera-t-il pour eux ?

Il est nécessaire de créer un environnement permettant de contrôler le pouvoir de l'État lorsqu'il est importé. À l'inverse, s'il n'est pas contrôlé et importé, le problème devient encore plus dangereux. Le principe du contrôle du pouvoir de l'État est de « contrebalancer l'ambition par l'ambition ». (Professeur Nguyen Dang Dung, ancien chef du département de droit administratif constitutionnel, Faculté de droit, Université nationale de Hanoï)

Selon Vietnamnet.vn

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