Retour sur deux sauvetages d'otages en France

(Baonghean.vn) - Vendredi 9 janvier, trois ravisseurs, dont les frères Kouachi, suspectés de l'attentat sanglant contre Charlie Hebdo, et Amedy Coulibaly, suspecté de la fusillade de Montrouge, ont été tués lors d'attaques simultanées à Dammartin-en-Goële et Porte de Vincennes. Selon les dernières informations, au moins quatre personnes ont été tuées et de nombreuses autres blessées.

Deux jours après la fusillade contre le journal satirique Charlie Hebdo, les deux suspects, Chérif et Saïd, ont été abattus par la police à Dammartin-en-Goële, en Seine-et-Marne. Vendredi matin, la police a découvert la Peugeot 206 volée par les frères Kouachi à Montangy-Sainte-Félicité, dans le nord de la France. Une course-poursuite et une fusillade ont suivi sur l'autoroute A2. Vers 9 h 30 (vers 15 h 30, heure du Vietnam), les deux hommes ont pris un otage à la société CTD de Dammartin-en-Goële. La police a indiqué qu'après 17 heures de secours, les policiers ont tué les frères Kouachi et ont réussi à libérer l'otage. Cependant, trois policiers ont été blessés au cours de l'opération, dont un membre du Raid et deux du GIGN.

Des tireurs embusqués devant un immeuble à Dammartin-en-Goële. Photo : Eric Gaillard

Vendredi également, à la Porte de Vincennes, à Paris, Amedy Coulibaly, suspecté de l'attentat de Montrouge, a pris plusieurs otages dans une épicerie avec un fusil. Après 17 heures de combats, les forces de l'ordre ont tué Amedy Coulibaly, mais la libération des otages n'a pas été totalement réussie. À ce jour, au moins quatre otages ont été tués et quatre policiers ont été blessés.

Selon l'enquête des autorités, Amedy Coulibaly aurait été en contact avec Chérif Kouachi, l'un des deux suspects de l'attentat contre Charlie Hebdo. À cette époque, les enquêteurs ont ouvert un dossier concernant les meneurs « en vue de commettre un meurtre et ayant des liens avec une organisation terroriste », car « ces individus étaient en possession d'armes lourdes et envisageaient une action contre les forces de sécurité ».

Depuis l'attentat sanglant contre Charlie Hebdo mercredi, plusieurs fausses alertes concernant des hommes armés ont été signalées. Vendredi, notamment, des alertes ont été déclenchées sur la promenade du Trocadéro, au Musée de l'Humanité et dans des stations de métro du XVe arrondissement de Paris. Cependant, après vérification, le ministère de l'Intérieur a déclaré qu'il s'agissait de fausses alertes, témoignant une fois de plus du climat de peur qui règne en France.

Jeudi soir, près de Dijon, deux autres personnes ont été interpellées après qu'un appel anonyme a signalé qu'« un ressortissant marocain prévoyait de commettre un délit à Dijon et qu'il pourrait détenir des armes à son domicile ». Le parquet a mené des perquisitions, mais n'a rien trouvé.

Chu Thanh– selon Libération 9/1